Charity Swearbox : une boite à injures caritative


Le principe de la boite à juron est bien connu : on met une pièce dans la boite, dès que l’on prononce un « gros mot », pour accumuler une cagnotte qui sera utilisée pour telle ou telle occasion.

Ce principe, étendu à Twitter et au don,  donne Charity SWEAR BOX :

  • Vous vous inscrivez en donnant votre nom Twitter
  • Dès que l’un de vos tweets contiendra un juron, il sera comptabilisé.
  • Vous pourrez à tout moment convertir vos jurons en don, à l’une des deux associations référencées (Fuck Cancer, et 50/50)
  • Le dictionnaire des injures permet par ailleurs de progresser en différentes langues (quelques expressions françaises !). Il est possible de proposer de nouveaux gros mots, qui seront ajoutés au dictionnaire après vérification !

Le classement est sans surprise :




Ma mère sur Twitter – les seniors et les réseaux sociaux (étude Pew Internet)


L’intégralité de l’étude (menée par Pew Internet en mai 2010 aux états unis auprès de 2252 personnes âgées de 18 ans et plus) peut être téléchargée ici

Quelques résultats :

  • Naturellement, en volume absolu, les 18-29 continuent à être les principaux utilisateurs des réseaux sociaux. La question est ici d’observer les taux de croissance dans leur utilisation.
  • L’utilisation des réseaux sociaux parmi les internautes âgés de 50 ans et plus a presque doublée entre avril 2009 et mai 2010, passant de 22% à 42%.
  • Dans la tranche d’âge 50-64, l’utilisation des réseaux sociaux est passée de 25 à 47% entre avril 2009 et mai 2010.
  • Durant la même période, elle est passée de 13 à 26% pour les plus de 65 ans.
  • En comparaison, la progression a été de 76 à 88% pour les 18-29.
  • 20% des 50-64 (13% des plus de 65 ans) affirment se connecter sur un site de réseau social une fois par jour, contre 10% (4%) un an auparavant

Parmi les raisons pour lesquelles les seniors pourraient être de plus en plus intéressés par les réseaux sociaux :

  • Le souhait de renouer un contact avec des personnes que l’on a connu dans le passé, et ce avant un départ à la retraite ou une nouvelle orientation professionnelle.
  • le fait que les seniors sont plus susceptibles que les autres tranches d’âge d’avoir un problème physique chronique, ce qui augmente le besoin d’entrer en contact pour une aide ou un support.



12 sociaux-profils (étude Exact Target)


Une récente étude (mars/avril 2010 – entretiens qualitatifs avec 44 personnes suivie d’un questionnaire en ligne ayant permis d’analyser 1506 réponses) menée par l’éditeur Exact Market a fait apparaitre 12 profils d’internautes, caractérisés en particulier par leur utilisation de Facebook, Twitter, et des emails.

L’intégralité des résultats peuvent être téléchargés ici, sur le site de l’éditeur.

Les 12 profils qui ont été identifiés sont les suivants (le total des pourcentages dépasse 100%, chaque personne interrogé pouvant être associée à 3 profils différents) :

1. La forteresse (inner circle) – 47%

il tend à maintenir et renforcer les relations existantes avec ses proches plutôt qu’à développer de nouvelles relations. Grand utilisateur de Facebook, il privilégie les activités qui nourrissent son réseau (partage de photos, commentaires). Un public difficile à toucher.

2. le prudent (cautious) – 33%

Très sélectif dans ses contacts et dans les informations qu’il met en ligne, il est peu actif et surfe souvent de façon anonyme.

3. le chercheur d’informations (info seeker) – 33%

très demandeurs d’informations, ils ne sont pas prêts pour autant à publier du contenu ou des commentaires. Peuvent être attirés par du « contenu riche » et des offres en ligne

4. l’enthousiaste (enthusiast) – 32%

motivé par des sites ayant un rapport avec ses centres d’intérêts dans la « vrai vie » (sports, hobbies, music, alimentation, voyages, etc.). Il entre en relation avec des personnes ayant les mêmes (pré)occupations.

5. le chercheur d’affaires (deal seeker) – 30%

Bien que peu producteur de contenu, très actif dans les commentaires et autres notations. Constamment à la recherche d’affaires exclusives, remises, goodies, coupons, et ce par l’intermédiaire de tous les canaux possibles.

6. le consommateur (shopper) – 24%

A la différence des précédents, plus intéressé par la qualité que par le prix et les remises.

7. l’accro aux news (news junkie) – 21%

il utilise le net comme source d’information primaire, ou secondaire en complément aux chaines d’informations. Plus consommateur que créateur de contenu.

8. le joueur (gamer) – 19%

Occasionnel ou sérieux. Ce dernier utilise une console, alors que le précédent est plus adepte des jeux en ligne.
Dans les deux cas, il utilise Internet à la fois pour jouer en ligne, mais aussi pour s’informer sur les nouveaux jeux et stratégies.

9. le papillon (social butterfly) – 13%

Sa priorité est de maintenir un important réseau d’amis en ligne. Pour ce faire, il utilise un grand nombre de réseaux.

10. le professionnel (business first) – 8%

il se tient au courant des dernières tendances, en lien avec ses contacts professionnels par l’intermédiaire de réseaux tels que Linkedin. Il est très actif pour promouvoir en ligne sa société et sa carrière. Plus motivé par la formation et les informations produits que par les ventes ou le divertissement.

11. l’influenceur (megaphone) – 7%

Bien qu’appartenant à une communauté réduite, il a une importance considérable du fait de sa sur activité.

12. le transparent (open book) – 6%

Totalement désinhibé vis à vis d’Internet, il peut émettre des avis tranchés. Comparable à l’influenceur du point de vue de la production de contenu, il en diffère par la raison de son activité : alors que l’influenceur souhaite entrer en relation et éduquer, le transparent souhaite mettre en ligne son expérience et trouver des personnes avec qui il pourra échanger à ce sujet.

Un outil interactif en ligne, pour découvrir ce que font vos internautes (américains !) au réveil, selon leur âge, leur sexe, et leur niveau de revenu

[iframe http://email.exacttarget.com/sff/digitalcoffee618rev/index.html 530 446]

Un autre outil interactif, pour visualiser l’appartenance d’une population aux différents profils, selon l’âge et le sexe :

[iframe http://email.exacttarget.com/sff/EXAC-ChartWidget/index.html 600 550]




Virgin America, Twitter, et le caritatif


Vu ici sur le site de l’atelier, cette initiative de Virgin, qui a permis de récolter 50,000 $ au profit de l’association DonorsChoose (financement de matériel éducatif).

Le principe ?

Virgin s’est engagé à reverser 5$ à l’association en question, pour tout tweet mentionnant l’achat d’un billet d’avion à prix réduit entre certaines destinations, effectué le 5 août.

Ci-dessous un montage reproduisant quelques messages postés par Virgin sur son compte Twitter pour rendre compte de l’opération :

Une opération qui permet de renforcer le lien entre la marque et le consommateur, ambassadeur de celle-ci « pour la bonne cause » auprès de ses contacts sur tel ou tel réseau social (ici Twitter).




isparade : une manifestation virtuelle à partir de Twitter


Vous trouverez sur le site isparade la possibilité d’organiser une manifestation virtuelle au design assez réussi, et à laquelle ne manque que l’odeur des merguez (après les cartes vidéo et son, à quand l’invention d’une carte odeur, dont l’utilisation pour la vente de parfum ou de fromage en ligne assurerait à coup sur le succès !).

Une fois le site ouvert (le premier chargement demande un peu de patience), 2 possibilités s’offrent à vous :

1) créer un cortège de vos supporters (followers). Il vous suffit de saisir votre pseudo Twitter, et …

2) créer une manifestation à partir d’un « hashtag » (texte saisi dans un tweet et commençant par le signe #

L’ensemble des « Twittos » (utilisateurs de Twitter) ayant utilisé ce tag dans un de leur tweet fera alors partie du cortège.

Exemple de la récente utilisation par Greenpeace avec le tag whaletrial pour créer une manifestation en faveur des Tokyo Two (militants activistes opposés à la pêche à la baleine, et jugés à Tokyo).

Voilà de quoi animer de façon ludique une manifestation, un pétition, un événement, à condition naturellement qu’il soit relayé sur Twitter !




L’usage des réseaux sociaux par les associations (étude NTEN – avril 2010)


Rapide synthèse d’une étude (disponible ici dans son intégralité), menée en février et mars 2010 auprès de 1173 associations aux états-unis.

Nos commentaires et questions, non tirées de l’étude,  sont en italique.

L’enquête (réalisée conjointement par Nten, Common Knowledge,  et the Port), portait sur:

  • L’utilisation des réseaux sociaux commerciaux (Facebook, Twitter, etc.)
  • L’utilisation des réseaux sociaux privés (développés sur le propre site des associations, avec des outils privés ou des solutions standards du marché tels que celles proposées par Ning ou thePort)

Un tableau général permet une première comparaison :

  • La tendance la plus notable semble être la diminution importante de l’usage des réseaux privés, passés de 30% en 2009 à 22% en 2010. (Il aurait été intéressant de savoir si les associations ayant abandonné cette solution l’ont fait au profit d’un réseau commercial, ou ont purement abandonné cette activité).

Quelques résultats pour les réseaux commerciaux

  • Facebook reste le plus utilisé, par 86% des répondants (74% en 2009)
  • La taille de la communauté Facebook a considérablement diminué, passant en moyenne de 5 391 à 2 440 membres en 2010. Ceci est expliqué par un grand nombre de communautés récentes. (Il serait intéressant de savoir si l’on n’assiste pas également à une multiplication du nombre de communautés par associations, plus ciblées donc plus restreintes.)
  • Twitter a connu une croissance importante, passant de 43% en 2009 à 60% en 2010.
  • Augmentation également de la taille de la communauté, mesurée pour Twitter par le nombre moyen d’abonnés, qui est passé de 286 à 1 792. Concernant Twitter, la question qui se pose de façon générale est de savoir si cet outil est réellement utilisé comme support d’un réseau social, alimenté donc par des communications bidirectionnelles. Tous secteurs confondus, il semble que cela ne soit pas le cas. Voir à ce sujet ce billet publié ici par ReadWriteWeb, selon lequel seules 22% des communications sur Twitter sont bidirectionnelles. Dans le cas des associations en France, la lecture du compte Twitter de certaines (chiffres au 14 mai 2010) semble confirmer cette hypothèse :

    • Amnesty : 30 abonnements, 1668 abonnés
    • ACF : 0 abonnements, 148 abonnés
    • Fondation d’Auteuil : 0 abonnements, 73 abonnés

    La Fondation Lejeune échappe  à ce schéma ayant autant d’abonnements que d’abonnées (245)
    Il semble donc bien qu’actuellement, faute probablement de ressources plus que par une réelle stratégie dans ce sens, la plupart des associations utilisent Twitter plus comme un flux RSS amélioré (par le non anonymat des abonnés) que comme un réel moyen d’échange.

  • 2/3 des répondants allouent moins d’un demi ETP à la promotion et à la gestion de leurs réseaux.

Quelques résultats pour les réseaux privés

  • Une diminution de leur nombre : nécessitant de plus importantes ressources, cette évolution semble logique en période de récession.
  • Un rôle plus lié à l’activité (program delivery, customer support), qu’à la communication et à la recherche de fonds

Quelques tableaux de résultat

Ressources humaines

Taille de la communauté




partenariat Baygon Unicef : un mini site renouvelé


Dans l’attente de la journée du paludisme le 25 avril 2010, un mini site (visible ici) a été développé pour l’Unicef et ScJohnson, propriétaire de la marque Baygon, avec laquelle est signée un partenariat qui court du 1er mars 2009 au 31 aout 2010.
Aux termes de cet accord (qui avait permis à l’Unicef de récolter 120 000€ en 2009), 0,03€ seront reversés à l’Unicef pour chaque produit Baygon acheté. Ces fonds seront affectés au programme de lutte contre le paludisme mené en République Centrafricaine.

Vous trouverez sur ce mini site :

Une frise animée très didactique, pour comprendre la maladie.

Un bilan de l’action menée sur le terrain en 2009, ainsi que le programme 2010.

Un carnet de voyages, reprenant le compte-rendu d’une mission d’exploration menée en juin 2008.

Le témoignage d’une personnalité engagée dans l’opération (Sébastien Folin)

Différentes possibilités d’engagement sont offertes à l’internaute :

  • Participer à l’opération en achetant 1 produit Baygon
  • S’inscrire sur la mosaique en y déposant sa photo

  • Faire connaitre son engagement par un Tweet, ou relayer l’opération sur Facebook
  • Devenir Fan du groupe ouvert sur Facebook (ici)




Twitter : je suis donc je pense ..


La formule est un peu facile, et reste à développer, mais la lecture du fil des billets de certains twitteriens (et parfois pas des moindres)  laisse apparaitre une certaine (?) vacuité de contenu, inversement proportionnelle au nombre de personnes suivies ou suiveuses.

Comme on dit aussi en bretagne, ça fait plus de remous que de sillage !




charity:water utilise twitter … et réciproquement


cercle_bleu L’association CHARITY:WATER s’est appuyée sur le réseau TWITTER pour l’organisation du TWESTIVAL 2009.

A cette occasion, au moins deux questions à poser :

  • c’est quoi twitter ? (une plateforme de micro blogging)
  • A quoi cela peut-il bien servir pour une association ? (à savoir, à faire-savoir)

C’est quoi?

cercle_bleu une plateforme qui vous permet de poster des billets, d’une longueur maximale de 140 caractères. Cela impose d’aller à l’essentiel, dans un style concis et « sms-ien » !
Cela c’est pour le contenu.
cercle_bleu Pour l’aspect réseau social, l’idée est de choisir parmi tous les membres du réseau, ceux que l’on désire « écouter » : les contenus de leurs billets seront alors affichés en temps réel sur votre blog.
De la même manière, vos billets seront immédiatement repris sur les blogs de ceux qui vous auront choisi comme « guide ».
Une infinité de chaines (certains pourraient parler de cordées) sont alors constituées au gré des besoins de chacun.
Tout cela est bien expliqué sur wikipedia, ainsi que sur le blog du twestival de Clermont-Ferrand.

Quelle utilité pour une entreprise de manière générale ?

cercle_bleu Ecouter : animer une veille sur son marché, ses clients et fournisseurs, ses concurrents (pour autant que le secteur d’activité soit représenté dans le réseau !).
cercle_bleu Parler : se positionner comme expert en apportant des avis ou des informations.
cercle_bleu Se parler : comme outil de communication interne (intégré à un intranet)
cercle_bleu Animer : organiser des événements, y participer en tant que sponsor.

cercle_bleu Sans oublier l’aspect non institutionnel : ce sont des individus qui sont amenés à s’exprimer, et non l’entreprise elle-même. La communication relèverait ainsi directement des opérationnels, ce qui n’est pas sans poser problème(s).

et plus précisément pour une association ?

cercle_bleu Dans le cadre de ce genre d’opération : en terme financier, pas forcément l’eldorado (1 000 à 2 000 € par soirée si l’on compte les tickets d’entrée et la tombola – à multiplier quand même par 175 [nombre de villes dans le monde organisant un twestival le 12 février]) mais plutôt le moyen de communiquer autour d’un événement festif, réunissant un public plus jeune que celui d’une classique fête de charité.
cercle_bleu Dans le cadre des ressources humaines, une présence sur un tel réseau peut aider à la détection et à l’animation d’un réseau de bénévoles ponctuels ou permanents.

cercle_bleu Et enfin peut-être aussi utilité pour TWITTER, qui trouve là un moyen de prouver son efficacité sur le plan opérationnel (organisation rapide d’événements), et de se trouver un autre sens que de n’être que le nouveau facebook ,  miroir supplémentaire où se regarde communiquer la génération Y2.0.

cercle_bleu Cette question sur l’usage de TWITTER fait d’ailleurs l’objet d’un billet sur le blog de F Pisani que l’on peut retrouver sur le journal le Monde.

cercle_bleu Sur le TWESTIVAL :

au niveau mondial

à Paris
à Lille
à Clermont Ferrand

cercle_bleu Sur les « apéroverts », organisés sur le même principe (mais sans Twitter !) par la régie publicitaire GoodAction

  • Le site apérovert