Ma chaine de l’espoir (réseau social de la Chaine de l’Espoir)


La chaine de l’Espoir (site institutionnel ici), association oeuvrant pour soigner et éduquer les enfants dans le monde entier, utilise différentes solutions pour développer ses ressources en s’appuyant sur les nouvelles formes d’engagement (voir par exemple sa participation à Solidaires le Jeu, présentée ici sur ce blog).

Le mini site communautaire « Ma Chaine de l’Espoir » (développée par Faircom et par l’agence Fruit de la Passion) a ainsi été lancé récemment, pour regrouper les personnes souhaitant s’investir d’une manière ou d’une autre dans les actions menées par cette organisation.

Lors du processus d’inscription, le visiteur précise en particulier quels sont ses champs d’intérêts (coureur, donateur, bénévole, etc.) et son département d’habitation.

Ces informations seront exploitées par la suite dans un formulaire de recherche.

A tout moment, il est ainsi possible de rechercher des personnes, de voir leur profil, et de les ajouter en tant qu’ami.

Des outils de promotion sont disponibles pour chaque membre, tels que

  • Insertion d’une signature pour les emails
  • Création d’une carte de visite au format PDF
  • Création et gestion d’une campagne de collecte
  • Faire connaitre sa page



le think tank de la fiducie philanthropique (Institut Pasteur)


Dans le prolongement des assises de la fiducie philanthropique organisées en novembre 2009, l’Institut Pasteur a lancé un site pour animer et mettre en valeur les réflexions d’un « think tank », regroupant des experts et des membres.

Ce site, présenté comme « le site des experts de la fiducie philanthropique« , a été développé sous WordPress et inclut les extensions Buddypress, qui permettent d’ajouter à ce CMS un certain nombre d’extensions (plugins) à vocation « réseau social ».

On trouvera en particulier:

  • La présentation des experts (premier cercle) et des membres (second cercle) du groupe de réflexion.
  • L’annuaire des abonnés (hors groupe de réflexion), sachant que tout visiteur intéressé a la possibilité de s’inscrire en ligne et de créer un profil.

Une fois inscrit en tant qu’abonné, vous pourrez entrer en relation avec l’une ou l’autre des personnes, et lui envoyer des messages privés (voir à ce sujet une récente étude de Salesforce [ici] qui montre l’émergence des réseaux sociaux comme alternative à l’email).

  • Une veille d’information, regroupée de façon chronologique et par thème
  • Les avis du think tank, sur un certain nombre de dossiers ouverts par ailleurs à la discussion entre les différentes personnes inscrites.

Un dossier est ouvert par exemple sur la question de savoir si « la réduction d’impôt liée à des dons est-elle une niche fiscale ?« . Outre les contributions de Virginie Seghers et Sandrine Quilici (respectivements experts et membres du think tank), on trouvera celles de Daniel Gutman et Luc Jaillais (simples abonnés ?).
La distinction n’est pas encore claire entre les avis « officiels » du think tank, les avis d’abonnés, et ce qui relève d’une discussion, mais l’intention est bien de faire émerger un débat, qui sera naturellement modéré (serait-il pertinent d’identifier l’expert en charge de chaque discussion ?).

Dans le même ordre d’idées (la notion de groupe d’experts y étant moins présente voire absente), voir en Europe quelques uns des organismes :

en Belgique, L’initiative portée par la Fondation du Roi Baudoin, [ici]

au Luxembourg, la Fondation du Luxembourg, site visible [ici] et sa newsletter [ici]

en Grande Bretagne, l’Institute for Philanthropy [ici]




Adopter un animal sur la page Facebook du WWF


Le WWF propose une page de dons sur Facebook :

Sur cette page, il est possible – naturellement symboliquement – d’adopter un tigre, un panda, un éléphant.

Votre participation sera concrétisée par un certificat d’adoption, un photo (en couleur !), et une fiche descriptive.

Les prix vont de 25 à 250 $. Au delà de 50$, l’internaute reçoit une peluche.

En moyenne 82% de la somme sera affectée à des actions du WWF sur le terrain.

Le principe existait déjà, mais la nouveauté tient à l’utilisation de Facebook, qui est ainsi utilisé comme outil de collecte en complément au site.

Un jeu interactif sera bientôt lancé, sous la forme d’un quizz similaire à « Quelle princesse Disney es-tu ? », mais avec des questions orientées « social good ».

Selon les réponses, vous serez présenté à votre « animal intérieur », ( je suis une otarie !), que vous pourrez naturellement adopter, comme si Mattel vous permettait d’acheter votre poupée Disney après avoir répondu au quizz « Princesse Disney ».

Des éléments plus communautaires sont prévus en compléments, tels que des interview d’experts, la possibilité d’ajouter des espèces à la liste, etc.

A voir ici, sur la page Facebook




L’usage des réseaux sociaux par les associations (étude NTEN – avril 2010)


Rapide synthèse d’une étude (disponible ici dans son intégralité), menée en février et mars 2010 auprès de 1173 associations aux états-unis.

Nos commentaires et questions, non tirées de l’étude,  sont en italique.

L’enquête (réalisée conjointement par Nten, Common Knowledge,  et the Port), portait sur:

  • L’utilisation des réseaux sociaux commerciaux (Facebook, Twitter, etc.)
  • L’utilisation des réseaux sociaux privés (développés sur le propre site des associations, avec des outils privés ou des solutions standards du marché tels que celles proposées par Ning ou thePort)

Un tableau général permet une première comparaison :

  • La tendance la plus notable semble être la diminution importante de l’usage des réseaux privés, passés de 30% en 2009 à 22% en 2010. (Il aurait été intéressant de savoir si les associations ayant abandonné cette solution l’ont fait au profit d’un réseau commercial, ou ont purement abandonné cette activité).

Quelques résultats pour les réseaux commerciaux

  • Facebook reste le plus utilisé, par 86% des répondants (74% en 2009)
  • La taille de la communauté Facebook a considérablement diminué, passant en moyenne de 5 391 à 2 440 membres en 2010. Ceci est expliqué par un grand nombre de communautés récentes. (Il serait intéressant de savoir si l’on n’assiste pas également à une multiplication du nombre de communautés par associations, plus ciblées donc plus restreintes.)
  • Twitter a connu une croissance importante, passant de 43% en 2009 à 60% en 2010.
  • Augmentation également de la taille de la communauté, mesurée pour Twitter par le nombre moyen d’abonnés, qui est passé de 286 à 1 792. Concernant Twitter, la question qui se pose de façon générale est de savoir si cet outil est réellement utilisé comme support d’un réseau social, alimenté donc par des communications bidirectionnelles. Tous secteurs confondus, il semble que cela ne soit pas le cas. Voir à ce sujet ce billet publié ici par ReadWriteWeb, selon lequel seules 22% des communications sur Twitter sont bidirectionnelles. Dans le cas des associations en France, la lecture du compte Twitter de certaines (chiffres au 14 mai 2010) semble confirmer cette hypothèse :

    • Amnesty : 30 abonnements, 1668 abonnés
    • ACF : 0 abonnements, 148 abonnés
    • Fondation d’Auteuil : 0 abonnements, 73 abonnés

    La Fondation Lejeune échappe  à ce schéma ayant autant d’abonnements que d’abonnées (245)
    Il semble donc bien qu’actuellement, faute probablement de ressources plus que par une réelle stratégie dans ce sens, la plupart des associations utilisent Twitter plus comme un flux RSS amélioré (par le non anonymat des abonnés) que comme un réel moyen d’échange.

  • 2/3 des répondants allouent moins d’un demi ETP à la promotion et à la gestion de leurs réseaux.

Quelques résultats pour les réseaux privés

  • Une diminution de leur nombre : nécessitant de plus importantes ressources, cette évolution semble logique en période de récession.
  • Un rôle plus lié à l’activité (program delivery, customer support), qu’à la communication et à la recherche de fonds

Quelques tableaux de résultat

Ressources humaines

Taille de la communauté




partenariat Baygon Unicef : un mini site renouvelé


Dans l’attente de la journée du paludisme le 25 avril 2010, un mini site (visible ici) a été développé pour l’Unicef et ScJohnson, propriétaire de la marque Baygon, avec laquelle est signée un partenariat qui court du 1er mars 2009 au 31 aout 2010.
Aux termes de cet accord (qui avait permis à l’Unicef de récolter 120 000€ en 2009), 0,03€ seront reversés à l’Unicef pour chaque produit Baygon acheté. Ces fonds seront affectés au programme de lutte contre le paludisme mené en République Centrafricaine.

Vous trouverez sur ce mini site :

Une frise animée très didactique, pour comprendre la maladie.

Un bilan de l’action menée sur le terrain en 2009, ainsi que le programme 2010.

Un carnet de voyages, reprenant le compte-rendu d’une mission d’exploration menée en juin 2008.

Le témoignage d’une personnalité engagée dans l’opération (Sébastien Folin)

Différentes possibilités d’engagement sont offertes à l’internaute :

  • Participer à l’opération en achetant 1 produit Baygon
  • S’inscrire sur la mosaique en y déposant sa photo

  • Faire connaitre son engagement par un Tweet, ou relayer l’opération sur Facebook
  • Devenir Fan du groupe ouvert sur Facebook (ici)




Etude IFOP sur les réseaux sociaux en France


Publiée en janvier, cette étude a été menée en novembre 2009 auprès de 1 002 internautes représentatifs âgés de 18 ans et plus.

Elle est accessible en ligne, sur le site de l’IFOP (ici)

Quelques tableaux tirés de l’étude :

L’évolution de la notoriété des réseaux sociaux

La notoriété des réseaux sociaux, selon l’âge

L’appartenance aux réseaux sociaux, selon l’âge

Les inscriptions multiples




le Pandathlon, la course des héros verts


Nous avons déjà évoqué ici la course des héros. Il s’agit d’une course solidaire dont l’objectif est de de collecter 1M€ de dons pour plusieurs dizaines d’associations.

Le principe en est simple : chaque participant ou « héros » aura collecté 300€ de dons pour l’association de son choix avant la course.

Un pic nic et un concert seront organisés dans le village réunissant les participants et les quelques 40 associations  .

Le WWF a choisi d’organiser une version privatisée de cet événement, en organisant le Pandathlon.

Le principe est le même, et le site s’appuie d’ailleurs également sur la plate forme développée par aiderdonner.

Chaque équipe dispose de sa page de collecte, sur laquelle sont affichés, outre un texte de présentation, les objectifs et le niveau de réalisation, ainsi que des possibilités de réseautage (Facebook, Twitter, Viadeo, etc.).

Les objectifs de collecte (400€ par participant) sont d’autant plus ambitieux qu’ils sont assignés à des équipes composées de 4 participants, d’où le slogan « objectif 1600 », 1600 correspondant également au dénivelé franchi par les coureurs !

D’autres événements sportifs de ce type ont déjà été organisé par le WWF; Au Canada par exemple, l’ascension de la « CN Tower » a permis en 2009 de recueillir plus de 1M$, avec 6 200 participants. Le même événement est organisé les 15 et 17 avril prochain (site de l’événement ici).

On retrouve la même stratégie que celle qui a consisté pour cette association à ouvrir le site Planete Attitude, site communautaire réservé aux seuls militants de la cause, plutôt que de privilégier des réseaux sociaux ouverts tels que Facebook ou autre, pour animer sa communauté.

Parmi les avantages d’une telle formule, qui nécessite naturellement un investissement plus lourd, on peut citer par exemple :

  • une meilleure visibilité pour l’association.
  • une fidélisation facilitée.
  • la possibilité de délivrer des messages clairs et non brouillés (émetteur unique)



opération pièces jaunes 2010: click and mortar


Souvent utilisée dans le cas de la grande distribution, cette expression résume la cohabitation entre la vrai vie (le mortar) et l’économie virtuelle (click).

Elle est parfaitement adaptée à l’opération Pièces Jaunes 2010, opération de solidarité organisée par la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France.

Un nouveau dispositif de communication globale a en effet été mis en place par Publicis Consultant.

Les classiques (« mortar »)

  • Le Train Expo Pièces Jaunes continue à sillonner la France entre le 20 et le 31 janvier, pour présenter les différents projets financés par la Fondation.
  • Le dispositif est toujours présent chez les boulangers, les bureaux de poste, les écoles élémentaires, etc.

Les nouveautés( « click »)

  • le site évenementiel de l’opération, qui regroupe l’ensemble des fonctions de mobilisation, incluant une boite à idées

  • tirelire en ligne, accessible sur le site de l’opération mais également sur des sites partenaires tels que Priceminister ou Ebay (ce partenariat est annoncé, mais nous n’avons pas encore vu de tirelire sur les sites en question).

La page Facebook

La page Twitter


  • le site Aiderdonner permet à chacun de réaliser une page personnelle de mobilisation.




social vibe : des activités qui rapportent aux associations


socialvibe_logoVu sur le blog d’Elina Le Gourvellec (accès ici), une description de la plateforme SocialVibe.

Une fois inscrit sur cette plateforme, le participant choisit une cause parmi une trentaine proposées.

Quelques causes

socialvibe_1choixcause

Une fois ces formalités accomplies, le jeu consiste à accomplir des activités (jeu, envoi d’email, etc.) proposées par des partenaires. Une fois l’activité effectuée, un certain nombre de points vous sont attribués, et le partenaire verse un montant déterminé à la cause qu’il soutient.

Une activité (j’envoie ma lettre au père Noël grace à Macy’s, qui donne 1$ par lettre à la fondation Make a Wish !)

socialvibe_3exempleactivite

En fonction du nombre de points récoltés, votre influence augmente, et votre cause se verra reversé le montant correspondant par SocialVibe.

Un tableau de bord permet de visualiser votre statut, et d’accéder aux différentes fonctionnalités proposées

Choisir une activité

socialvibe_dashboard_activity

Envoyer des badges (viralité)

socialvibe_dashboard_badge

Visualiser des informations sur votre cause

socialvibe_dashboard_mycause

La mesure de votre influence

socialvibe_dashboard_influence




un nouveau mur de briques .. à détruire


fall_berlin_wall

Cette fois ci, le donateur n’est pas mis à contribution pour ajouter une brique, mais bien – anniversaire de la chute du mur de Berlin oblige -, à en détruire une.

Chaque brique cassée affichera ensuite le nom du donateur, qui recevra alors un « certificat digital de participation à la destruction du Mur de Berlin 2009 ».

Il pourra également afficher ce document sur son profil Facebook.

Lancement du site FALLBERLINWALL le 9 novembre. Nous verrons alors si ce concept tient ses promesses.