Adopter un animal sur la page Facebook du WWF


Le WWF propose une page de dons sur Facebook :

Sur cette page, il est possible – naturellement symboliquement – d’adopter un tigre, un panda, un éléphant.

Votre participation sera concrétisée par un certificat d’adoption, un photo (en couleur !), et une fiche descriptive.

Les prix vont de 25 à 250 $. Au delà de 50$, l’internaute reçoit une peluche.

En moyenne 82% de la somme sera affectée à des actions du WWF sur le terrain.

Le principe existait déjà, mais la nouveauté tient à l’utilisation de Facebook, qui est ainsi utilisé comme outil de collecte en complément au site.

Un jeu interactif sera bientôt lancé, sous la forme d’un quizz similaire à « Quelle princesse Disney es-tu ? », mais avec des questions orientées « social good ».

Selon les réponses, vous serez présenté à votre « animal intérieur », ( je suis une otarie !), que vous pourrez naturellement adopter, comme si Mattel vous permettait d’acheter votre poupée Disney après avoir répondu au quizz « Princesse Disney ».

Des éléments plus communautaires sont prévus en compléments, tels que des interview d’experts, la possibilité d’ajouter des espèces à la liste, etc.

A voir ici, sur la page Facebook




Ma mère sur Twitter – les seniors et les réseaux sociaux (étude Pew Internet)


L’intégralité de l’étude (menée par Pew Internet en mai 2010 aux états unis auprès de 2252 personnes âgées de 18 ans et plus) peut être téléchargée ici

Quelques résultats :

  • Naturellement, en volume absolu, les 18-29 continuent à être les principaux utilisateurs des réseaux sociaux. La question est ici d’observer les taux de croissance dans leur utilisation.
  • L’utilisation des réseaux sociaux parmi les internautes âgés de 50 ans et plus a presque doublée entre avril 2009 et mai 2010, passant de 22% à 42%.
  • Dans la tranche d’âge 50-64, l’utilisation des réseaux sociaux est passée de 25 à 47% entre avril 2009 et mai 2010.
  • Durant la même période, elle est passée de 13 à 26% pour les plus de 65 ans.
  • En comparaison, la progression a été de 76 à 88% pour les 18-29.
  • 20% des 50-64 (13% des plus de 65 ans) affirment se connecter sur un site de réseau social une fois par jour, contre 10% (4%) un an auparavant

Parmi les raisons pour lesquelles les seniors pourraient être de plus en plus intéressés par les réseaux sociaux :

  • Le souhait de renouer un contact avec des personnes que l’on a connu dans le passé, et ce avant un départ à la retraite ou une nouvelle orientation professionnelle.
  • le fait que les seniors sont plus susceptibles que les autres tranches d’âge d’avoir un problème physique chronique, ce qui augmente le besoin d’entrer en contact pour une aide ou un support.



12 sociaux-profils (étude Exact Target)


Une récente étude (mars/avril 2010 – entretiens qualitatifs avec 44 personnes suivie d’un questionnaire en ligne ayant permis d’analyser 1506 réponses) menée par l’éditeur Exact Market a fait apparaitre 12 profils d’internautes, caractérisés en particulier par leur utilisation de Facebook, Twitter, et des emails.

L’intégralité des résultats peuvent être téléchargés ici, sur le site de l’éditeur.

Les 12 profils qui ont été identifiés sont les suivants (le total des pourcentages dépasse 100%, chaque personne interrogé pouvant être associée à 3 profils différents) :

1. La forteresse (inner circle) – 47%

il tend à maintenir et renforcer les relations existantes avec ses proches plutôt qu’à développer de nouvelles relations. Grand utilisateur de Facebook, il privilégie les activités qui nourrissent son réseau (partage de photos, commentaires). Un public difficile à toucher.

2. le prudent (cautious) – 33%

Très sélectif dans ses contacts et dans les informations qu’il met en ligne, il est peu actif et surfe souvent de façon anonyme.

3. le chercheur d’informations (info seeker) – 33%

très demandeurs d’informations, ils ne sont pas prêts pour autant à publier du contenu ou des commentaires. Peuvent être attirés par du « contenu riche » et des offres en ligne

4. l’enthousiaste (enthusiast) – 32%

motivé par des sites ayant un rapport avec ses centres d’intérêts dans la « vrai vie » (sports, hobbies, music, alimentation, voyages, etc.). Il entre en relation avec des personnes ayant les mêmes (pré)occupations.

5. le chercheur d’affaires (deal seeker) – 30%

Bien que peu producteur de contenu, très actif dans les commentaires et autres notations. Constamment à la recherche d’affaires exclusives, remises, goodies, coupons, et ce par l’intermédiaire de tous les canaux possibles.

6. le consommateur (shopper) – 24%

A la différence des précédents, plus intéressé par la qualité que par le prix et les remises.

7. l’accro aux news (news junkie) – 21%

il utilise le net comme source d’information primaire, ou secondaire en complément aux chaines d’informations. Plus consommateur que créateur de contenu.

8. le joueur (gamer) – 19%

Occasionnel ou sérieux. Ce dernier utilise une console, alors que le précédent est plus adepte des jeux en ligne.
Dans les deux cas, il utilise Internet à la fois pour jouer en ligne, mais aussi pour s’informer sur les nouveaux jeux et stratégies.

9. le papillon (social butterfly) – 13%

Sa priorité est de maintenir un important réseau d’amis en ligne. Pour ce faire, il utilise un grand nombre de réseaux.

10. le professionnel (business first) – 8%

il se tient au courant des dernières tendances, en lien avec ses contacts professionnels par l’intermédiaire de réseaux tels que Linkedin. Il est très actif pour promouvoir en ligne sa société et sa carrière. Plus motivé par la formation et les informations produits que par les ventes ou le divertissement.

11. l’influenceur (megaphone) – 7%

Bien qu’appartenant à une communauté réduite, il a une importance considérable du fait de sa sur activité.

12. le transparent (open book) – 6%

Totalement désinhibé vis à vis d’Internet, il peut émettre des avis tranchés. Comparable à l’influenceur du point de vue de la production de contenu, il en diffère par la raison de son activité : alors que l’influenceur souhaite entrer en relation et éduquer, le transparent souhaite mettre en ligne son expérience et trouver des personnes avec qui il pourra échanger à ce sujet.

Un outil interactif en ligne, pour découvrir ce que font vos internautes (américains !) au réveil, selon leur âge, leur sexe, et leur niveau de revenu

[iframe http://email.exacttarget.com/sff/digitalcoffee618rev/index.html 530 446]

Un autre outil interactif, pour visualiser l’appartenance d’une population aux différents profils, selon l’âge et le sexe :

[iframe http://email.exacttarget.com/sff/EXAC-ChartWidget/index.html 600 550]




L’usage des réseaux sociaux par les associations (étude NTEN – avril 2010)


Rapide synthèse d’une étude (disponible ici dans son intégralité), menée en février et mars 2010 auprès de 1173 associations aux états-unis.

Nos commentaires et questions, non tirées de l’étude,  sont en italique.

L’enquête (réalisée conjointement par Nten, Common Knowledge,  et the Port), portait sur:

  • L’utilisation des réseaux sociaux commerciaux (Facebook, Twitter, etc.)
  • L’utilisation des réseaux sociaux privés (développés sur le propre site des associations, avec des outils privés ou des solutions standards du marché tels que celles proposées par Ning ou thePort)

Un tableau général permet une première comparaison :

  • La tendance la plus notable semble être la diminution importante de l’usage des réseaux privés, passés de 30% en 2009 à 22% en 2010. (Il aurait été intéressant de savoir si les associations ayant abandonné cette solution l’ont fait au profit d’un réseau commercial, ou ont purement abandonné cette activité).

Quelques résultats pour les réseaux commerciaux

  • Facebook reste le plus utilisé, par 86% des répondants (74% en 2009)
  • La taille de la communauté Facebook a considérablement diminué, passant en moyenne de 5 391 à 2 440 membres en 2010. Ceci est expliqué par un grand nombre de communautés récentes. (Il serait intéressant de savoir si l’on n’assiste pas également à une multiplication du nombre de communautés par associations, plus ciblées donc plus restreintes.)
  • Twitter a connu une croissance importante, passant de 43% en 2009 à 60% en 2010.
  • Augmentation également de la taille de la communauté, mesurée pour Twitter par le nombre moyen d’abonnés, qui est passé de 286 à 1 792. Concernant Twitter, la question qui se pose de façon générale est de savoir si cet outil est réellement utilisé comme support d’un réseau social, alimenté donc par des communications bidirectionnelles. Tous secteurs confondus, il semble que cela ne soit pas le cas. Voir à ce sujet ce billet publié ici par ReadWriteWeb, selon lequel seules 22% des communications sur Twitter sont bidirectionnelles. Dans le cas des associations en France, la lecture du compte Twitter de certaines (chiffres au 14 mai 2010) semble confirmer cette hypothèse :

    • Amnesty : 30 abonnements, 1668 abonnés
    • ACF : 0 abonnements, 148 abonnés
    • Fondation d’Auteuil : 0 abonnements, 73 abonnés

    La Fondation Lejeune échappe  à ce schéma ayant autant d’abonnements que d’abonnées (245)
    Il semble donc bien qu’actuellement, faute probablement de ressources plus que par une réelle stratégie dans ce sens, la plupart des associations utilisent Twitter plus comme un flux RSS amélioré (par le non anonymat des abonnés) que comme un réel moyen d’échange.

  • 2/3 des répondants allouent moins d’un demi ETP à la promotion et à la gestion de leurs réseaux.

Quelques résultats pour les réseaux privés

  • Une diminution de leur nombre : nécessitant de plus importantes ressources, cette évolution semble logique en période de récession.
  • Un rôle plus lié à l’activité (program delivery, customer support), qu’à la communication et à la recherche de fonds

Quelques tableaux de résultat

Ressources humaines

Taille de la communauté




partenariat Baygon Unicef : un mini site renouvelé


Dans l’attente de la journée du paludisme le 25 avril 2010, un mini site (visible ici) a été développé pour l’Unicef et ScJohnson, propriétaire de la marque Baygon, avec laquelle est signée un partenariat qui court du 1er mars 2009 au 31 aout 2010.
Aux termes de cet accord (qui avait permis à l’Unicef de récolter 120 000€ en 2009), 0,03€ seront reversés à l’Unicef pour chaque produit Baygon acheté. Ces fonds seront affectés au programme de lutte contre le paludisme mené en République Centrafricaine.

Vous trouverez sur ce mini site :

Une frise animée très didactique, pour comprendre la maladie.

Un bilan de l’action menée sur le terrain en 2009, ainsi que le programme 2010.

Un carnet de voyages, reprenant le compte-rendu d’une mission d’exploration menée en juin 2008.

Le témoignage d’une personnalité engagée dans l’opération (Sébastien Folin)

Différentes possibilités d’engagement sont offertes à l’internaute :

  • Participer à l’opération en achetant 1 produit Baygon
  • S’inscrire sur la mosaique en y déposant sa photo

  • Faire connaitre son engagement par un Tweet, ou relayer l’opération sur Facebook
  • Devenir Fan du groupe ouvert sur Facebook (ici)




donner son email pour Haïti


Cette application Facebook (accessible ici) permet de déposer une pierre virtuelle pour reconstruire Haïti.

Une fois la pierre déposée, et pour valider l’opération, l’internaute est invité à renseigner son email et quelques autres informations (permettant ainsi de disposer d’un fichier assez qualifié) :

Ces informations seront transmises:

  • à l’une des associations (sans que l’internaute ne puisse choisir, ce qui garantit ainsi une certaine équité aux trois participants)
  • au programme etmailetvous, édité par Mediaprism
  • à 3 partenaires commerciaux (non identifiés à ce jour) de l’opération

Opération prévue pour se terminer le 28 février

A ce jour (10 février), l’application a fédéré un peu plus de 4 500 fans. Près de 14 000 pierres ont été déposées, pour un total -assez symbolique- d’un peu plus de 2 000€.

L’important ici est plus de susciter l’adhésion à la cause des associations et au don direct (un lien sur la page de don est naturellement présent), de construire une communauté sur laquelle il sera possible de s’appuyer ultérieurement, et de récolter quelques (?) emails.

Application développée sur Facebook à l’initiative de Mediaprism, dans le cadre du programme jepenseauxautres (voir le site ici), dont nous reparlerons prochainement.

Cette opération permet de récolter des dons (et des emails) au profit des associations suivantes :





Facebook : plateforme de vente de charité


facebook_for_good

(lu ici sur cnet)

Les charity gifts : une nouvelle offre de Facebook, annoncée vendredi 28/8/09 à la Social Good Conference,  par Randi Zuckerberg (Marketing Director de Facebook).

Cette offre est pour l’instant proposée sous forme de test, limitée à 4 associations (RED, Kiva, Toms, et le WWF).

Elle va leur permettre d’être associées à des cadeaux dont la valeur unitaire va de 5 à 10 $

A partir de son compte Facebook, il sera ainsi possible d’offrir ces cadeaux à ses amis, la recette allant aux associations associées à chaque objet.

Cette opération est un test pour le moment limité aux 4 associations citées, mais il est prévu de l’étendre, l’objectif étant selon Facebook de donner aux utilisateurs la possibilité de soutenir les causes auxquelles ils tiennent.

Cette offre se situe dans la continuité de ce qui avait été organisé durant 48 heures au printemps 2009 à l’occasion du 200 millionième membre de Facebook (voir ici). Les « charity gifts » pourraient ainsi devenir un des produits leaders du site.