Tableau public : un outil pour partager données et graphiques


vu sur l’Atelier (ici), cet application gratuite qui permet de définir un jeu de données statistiques et sa représentation graphique, puis de le publier sur un site.

Ces éléments seront alors à la disposition des internautes, qui pourront « jouer » avec les données et leur représentation.

Le slogan de cet éditeur est « Data in, Brilliance Out » que l’on pourrait traduire par la lumière jaillit des données

Voici par exemple la représentation de l’évolution du CA de différentes sociétés, selon leur secteur d’activité :

Le jeu consiste ici pour l’internaute à cocher tel ou tel secteur d’activité, pour afficher les courbes d’évolution des sociétés correspondantes.

Vous trouverez d’autres exemples sur le site de l’éditeur (ici), ainsi qu’un didacticiel et l’accès à une communauté en ligne avec laquelle vous pourrez échanger questions ou expériences.

A l’heure où la transparence est de rigueur dans la publication des comptes et l’évaluation des actions menées, un tel outil permet d’aller au delà d’un simple « camembert », en ajoutant en particulier la notion d »interactivité qui facilite l’appropriation des résultats par l’internaute.

Dans un autre ordre d’idée, mais toujours dans le chapitre « comment faire vivre des données », je ne résiste pas à la tentation de vous inviter à aller visiter le site de ce gourou des statistiques : prenez les quelques minutes nécessaires pour visionnez cette présentation décoiffante.

Des idées à prendre pour animer un prochain comité de direction, ou une assemblée générale :

le site de Hans Rosling ici, le site de l’organisation qui développe le logiciel de présentation GAPMINDER ici




organisation 2.0 (Andrew McAfee)


Andrew McAfee est le pape ou en tout cas l’inventeur du concept d’entreprise 2.0, qui peut être étendu à celui d’organisation 2.0 pour inclure en particulier les organisations non lucratives.

Vous pourrez retrouver ses idées sur son blog, ici

Il a récemment rédigé un livre à paraitre fin décembre sur ce sujet, et dont le premier chapitre (résumé ci-dessous), est disponible ici, sur le site de Harvard Business Press

Un article sera également disponible à l’automne sur le site de la Harvard Business Review, ici

enterprise20_andrewmcafee

Objectifs du livre

  1. Décrire les nouvelles technologies 2.0.
  2. Montrer que ces technologies ne sont pas qu’un simple assemblage, mais dessinent un tendance lourde qui permet la collaboration et l’interaction entre les intervenants.
  3. Illustrer la manière dont les organisations peuvent utiliser ces technologies.
  4. Suggérer des bonnes pratiques, en particulier sur le rôle des managers et des cadres dans les phases de déploiement.

Résumé de la table des matières

Partie I : l’entreprise 2.0, ses caractéristiques

1. Présentation

2. Etudes de cas (incluant Google et la CIA)
Etude des problématiques rencontrées par ces entreprises

3.  Les nouvelles technologies
Description des nouvelles technologies apparues récemment sur le web, marquant une rupture avec les précédents outils.

4. Les modalités d’adoption
Comment les entreprises décrites précédemment ont pu profiter du web 2.0.
Comment les collaborateurs peuvent en profiter, selon leur niveau de relation (en forte interrelation, peu reliés, potentiellement reliés, définitivement non reliés)

5. Les bénéfices de la mise en oeuvre de ces nouvelles technologies
Ces bénéfices ne concernent pas seulement les entreprises de la nouvelle économie, et ne sont pas réservés à la « génération Y ».

Partie II : Comment déployer les nouveaux outils

6. Les freins à l’adoption
la mauvaise volonté des individus à abandonner les outils et pratiques collaboratives existantes, les raisons de ce manque d’enthousiasme

7. Bonnes pratiques
Eviter de mettre en place les nouveaux outils, et d’attendre qu’ils fassent effet ; le rôle d’accompagnement et d’évangélisation des managers est primordial.

8. L’évolution prévisible
« Le futur est déjà là, mais il n’est pas uniformément réparti » (William Gibson)

L’intérêt de ce livre est en particulier d’être écrit par quelqu’un qui n’est pas un pur technophile, mais est plutôt intéressé par la manière dont les technologies peuvent être utilisées au sein des organisations.

Il estime ainsi que que ces technologies favorisent le travail collaboratif et les interactions entre les personnes, sans définir à priori une organisation particulière (celle-ci se définissant en temps réel, au fur et à mesure). Loin du chaos prévisible, la mise en oeuvre des technologies du web 2.0 au sein d’entreprises 2.0 auraient la propriété merveilleuse de faire apparaitre une architecture et une structure d’organisation au fil du temps, sans qu’une organisation cible ne doive être définie à priori.

Reste la question humaine :
Les acteurs impliqués dans la mise en oeuvre de ces outils au sein des organisations y trouveront-ils de réels avantages ?,  sont-ils prêts à s’y impliquer ?
Un important travail d’évangélisation en perspective.

En attendant une éventuelle traduction, des extraits de ce livre vous seront proposés sur ce blog.




Valéo migre 30 000 postes sous Google apps


cercle_bleu30 000 salariés du groupe vont désormais accéder à un nouvel espace de travail basé sur l’édition ‘Premier’ de Google Apps.

Il s’agit de la version payante des applications en ligne de communication et de collaboration (Gmail, Google Agenda, Docs, Sites, Talk…)

Le support est assuré par CapGemini.

Vu sur NetEco cette information, le détail ici

cercle_bleuVoir également ici une interview de Louis Naugès (septembre 2008), évoquant cette mutation vers le SAAS (Software As A Service)  dans un cadre plus général, et prenant l’exemple de Valéo.

cercle_bleuVoir enfin ici un article de businessweek (14/05/2009), qui évoque des alternatives telles que Zoho, ou les futures versions en ligne d’Office.

General Electric, qui s’était lancé avec Google Apps il y a 2 ans, revoit maintenant sa position pour la mettre en concurrence avec ces autres solutions.




Utiliser Skype en entreprise


cercle_bleuLes avantages ne sont pas que financiers, comme le démontre cet article d’Emilie Ogez (Xwiki) vu sur 01net.

En voici quelques uns :

Diminuer les coûts pour une équipe dispersée géographiquement ;

Eviter ou limiter les mails ;

Garder une trace des discussions ;

Le détail de l’article peut être consulté ici




Installer et faire vivre un wiki


cercle_bleuA la différence d’un blog, administré par un unique auteur (même si la notion de commentaire permet de le faire vivre et de créer un dialogue avec les lecteurs) ;

et d’une FAQ, dont le contenu est encore plus institutionnel ;

un wiki est un espace collaboratif accessible sur Internet, dont le contenu est modifiable par n’importe quel lecteur.

cercle_bleuDans le cas de l’utilisation au sein d’un intranet, et en tant qu’outils d’expression collective, les wikis permettent de communiquer au sein d’une équipe, de suivre des projets, d’organiser des réunions, de recueillir, partager, capitaliser la connaissance acquise.

Dans les organisations éclatées géographiquement, ils permettent de faire intervenir en temps réel sur un même sujet des partenaires éloignés.

cercle_bleuOn trouvera dans le dernier numéro de 01 informatique, un exemple de wiki_chez_bouygues telecom

cercle_bleuToutefois, et comme tout espace d’information, un wiki ne fonctionnera pas tout seul et réclamera divers niveaux d’administration, comme le montre bien le tableau suivant, extrait du livre « les wikis », parus aux éditions M2 Edition (j’ai trouvé particulièrement pertinente la dénomination de « jardinier », qui évoque parfaitement la mission en question).

acteurs_wiki_21

acteurs_wiki_11





un blog sur intranet : pourquoi, comment


cercle_bleu Un blog est un des outils pouvant être mis en ligne sur un intranet, sur lequel on trouvera classiquement :

  • le trombinoscope, toujours très attendu ;
  • la mise en ligne d’une documentation, de guides de bonnes pratiques ;
  • des pages propres aux différentes entités d’un réseau « éparpillé » (permettant à chacun une meilleure connaissance des activités du groupe, un partage d’expériences) ;
  • des actualités (entités ou groupe) ;

cercle_bleu La mise en place d’un blog se révèle adaptée pour révéler des expertises et des experts, afin de mettre en avant la valeur ajoutée métier apportée par l’organisation.

cercle_bleu Pour répondre à cette question, le blog n’est pas le seul format possible, et différents outils existent :

  • une ou des Foires Aux Questions ;
  • un Chat (suppose d’importantes ressources, et peut être utile ou nécessaire à certains moments bien particuliers [crise, ) ;
  • un Wiki (permettant à une communauté de partager et de faire avancer un travail véritablement sous une forme véritablement collaborative) ;
  • un Blog, qui suppose l’existence d’un expert disposant de suffisamment de temps pour fournir un contenu régulièrement ;

cercle_bleu Chacun de ces outils peuvent s’enrichir mutuellement, et il n’est pas question de choisir l’un OU l’autre, mais bien plutôt de mettre en place des passerelles entre chacun.

cercle_bleu Une des clés du succès sera la capacité à faire vivre ces pages dans le temps, comme le montre un intéressant point de vue paru dans 01net.




Zoho Apps, alternative à Google Docs


cercle_bleu Alternative à la « suite » Google docs, elle-même alternative à Microsoft Office ou Open Office, cette offre propose (depuis 2005 pour le « Writer ») un ensemble d’outils (« Apps ») très complets et gratuits (bien que certaines extensions soient payantes dès lors que l’on souhaite dépasser un certain nombre d’utilisateurs) :

cercle_bleu Selon la manière dont on aborde les outils, l’interface n’est pas systématiquement traduite en français, ce qui peut être un frein dans certains cas.

cercle_bleu Dans l’ensemble les modules disposent de plus de fonctions que ceux du concurrent Google Docs.

cercle_bleu L’ouverture d’un compte ZOHO est très simple, il est même possible d’utiliser son compte gmail.

cercle_bleu Différentes interfaces d’accès sont possibles. A partir du menu « PERSONAL », on dispose de l’ensemble des outils, de façon intégrée, assez commode :

  • choix des applications, dans la colonne de gauche
  • accès à l’application retenue, dans la partie centrale
  • paramétrages divers, sur la première ligne

personal2

cercle_bleu Je détaillerai dans de prochains billets les principaux outils disponibles.
Ils semblent pour certains supérieurs à ceux que propose Google, mais l’expérience a montré que la supériorité en la matière n’était pas forcément le plus important (cf. par exemple Paradox ou WordPerfect vs Microsoft).




Quels outils pour collaborer en ligne ? (1/x)


De nombreux outils, gratuits (Google docs par exemple) ou payants (Mayetic, BaseCamp, etc.) existent pour partager des documents sur Internet.

A l’occasion de la préparation du salon Documation, et sur le site de l’organisateur de cette manifestation, quelques éléments de réflexion sur la problématique de la confidentialité de ces documents, et sur leur utilisation dans le cadre d’une politique de knowledge management.