7 minutes par mois sur Twitter en décembre ? (étude Comscore)


Différents résultats dans cette étude, réalisée par Comscore en décembre 2010 (voir ici le communiqué de presse complet).

  • La France compte 46,9 millions d’internautes français âgés de 6 ans et plus, parmi lesquels plus de 80 % visitent les réseaux sociaux.
  • Le taux de pénétration des réseaux sociaux en France s’élève dorénavant à 84,7% (ou 80% ?).
  • Facebook reste le leader en nombre d’utilisateurs, et en temps moyen passé sur le site.
  • Le temps moyen passé sur les différents réseaux (par mois ?):
  • 4,25 heures sur Facebook;
  • 9 minutes sur Viadeo;
  • 7 minutes sur Twitter;
  • 6 minutes sur  Linkedin.

A noter que ces chiffres ne comprennent pas les trafics issus des ordinateurs publics (cybercafés), ni ceux en provenance des smartphones et mobiles, ce qui peut expliquer certains résultats, en particulier ceux de Twitter. On peut également s’interroger sur la pertinence d’un tel indicateur pour des réseaux sociaux tels que Twitter par exemple.

Comscore sera présent au salon E marketing les 25 et 26 janvier 2011, et pourra donc fournir des explications plus détaillés sur l’ensemble de ces résultats, et la manière dont ils ont été calculés.




la philanthropie en Chine au temps de la dynastie Ming


Vu ici, sur le site Perspectives chinoises, un résumé d’un ouvrage de Johanna Handlin Smith (Directrice du Harvard Journal of Asiatic Studies).

L’intégralité de l’article peut être consulté ici, en voici quelques extraits en guise de résumé !

Ce texte aborde un thème qui est pertinent pour la réalité chinoise contemporaine. Dans un contexte où l’État tente d’assurer la stabilité sociale par l’établissement d’une couverture sociale plus généreuse et la mise en œuvre de mesures permettant de venir en aide aux populations vulnérables, beaucoup s’interrogent sur le rôle de la philanthropie pour appuyer l’État.

La perception a longtemps prévalu que les Chinois ne pratiquent la charité qu’envers leurs proches ; que leur bienveillance manque de piété et n’est pas entièrement désintéressée, et qu’elle ne sert que les intérêts des élites. Et pourtant, rappelle Smith, la langue chinoise dispose d’un vaste répertoire sémantique pour décrire les activités caritatives, nous permettant de voir là l’indice d’une pratique sociale bien enracinée dans ce pays.

Le portrait que trace Smith des « sociétés pour le bien commun » (tongshan hui) et autres associations philanthropiques, contribue à enrichir davantage notre portrait de cette époque. L’auteur prend bien soin d’éviter le recours à des critères tirés de l’expérience occidentale lorsqu’elle cherche à identifier les principes qui motivaient les philanthropes chinois durant la période Ming. Son étude est très sensible à la difficulté de comparer la pratique de la charité en Occident, intimement liée aux institutions religieuses, et définie comme une activité qui a lieu à l’extérieur du cadre familial, à la pratique de la charité en Chine.

Elle note aussi l’absence de frontière nette entre la philanthropie pratiquée par les notables et la mission traditionnelle d’aide aux personnes défavorisées qui incombait à l’État.

Les activités caritatives de la fin de la dynastie des Ming ayant laissé peu de traces à cause des destructions occasionnées par les désordres politiques ultérieurs, l’auteure a compensé ce problème par l’examen minutieux des écrits laissés par cinq personnages exceptionnels ayant pris l’initiative de mettre sur pied et de soutenir des activités philanthropiques dans la province de Zhejiang.

Les cinq notables que Smith étudie ont vécu entre 1548 et 1672, durant la période tumultueuse qui voit l’empire Ming connaître son apogée puis succomber à ses contradictions internes avant d’être submergé par les Mandchous.

L’auteure se penche dans un premier chapitre sur les sociétés pour la libération des animaux (Fangsheng hui), qu’elle présente comme précurseurs des sociétés de bienfaisance dans les valeurs de compassion universelle qu’elles épousent, mais aussi dans leur souci de préserver l’ordre social.

Dans le chapitre suivant, elle souligne dans sa présentation des sociétés de bienfaisance que l’autorité de leurs fondateurs reposait plus sur la force de leurs convictions morales que sur l’étendue de leurs propriétés ou leurs réseaux d’influence.

Le troisième chapitre indique que ces sociétés de bienfaisance, les premières du genre en Chine, représentaient non seulement une alternative aux institutions bouddhistes et à l’État, mais aussi aux pactes ruraux (xiangyue) – ces institutions par lesquelles les fonctionnaires tentent d’inspirer la bonne conduite –, à la charité individuelle et, pour finir, à la pratique du don à travers des associations lignagères (basées sur le lignage).

Smith révèle dans le chapitre 4 que les sociétés de bienfaisance émergeaient en réponse à une réalité socioéconomique nouvelle, soit la montée d’une classe marchande prospère soucieuse d’asseoir sa légitimité dans l’économie morale chinoise, et voyant donc dans la pratique de la philanthropie la démonstration que la valeur ne dérivait pas seulement de la connaissance des classiques qui étaient l’apanage des lettrés.

Le chapitre suivant propose un éclairage différent sur les sociétés de bienfaisance, en s’appuyant sur les écrits laissés par Lu Shiyi, lui aussi animateur d’une société de bienfaisance, mais d’extraction plus modeste que ses pairs. Son témoignage, proposant une description réaliste et désabusée de ces sociétés et du contexte où elles évoluaient, apparaît surtout utile et informatif aux yeux de Smith, parce qu’il met aussi en relief le fait que c’est l’optimisme des notables qui permettait à ceux-ci d’assurer le développement de leurs activités caritatives.

Les crises que Smith examine jettent des éclairages différents sur les sociétés de bienfaisance.

Elle propose dans le chapitre 6 une explication psychologique pour aider à comprendre la capacité de la population de la préfecture de Shaoxing à se mobiliser pour faire face à une situation de famine. Cette mobilisation aurait été rendue possible grâce aux pressions incessantes exercées sur le préfet par Qi Biaojia, un riche propriétaire terrien de la région responsable d’une société de bienfaisance, et qui aurait été porté à agir de la sorte suite au décès de sa mère.

Le chapitre 7 avance un point capital qui ne manquera pas d’intéresser le lecteur préoccupé par des situations contemporaines : le soutien officiel de l’administration publique s’avérait indispensable pour permettre l’organisation efficace de secours par des sociétés philanthropiques.

Dans le chapitre suivant, Smith met l’accent sur les interactions sociales que les sociétés philanthropiques mettent en œuvre. Elle montre que la fourniture de médicaments et d’autres bonnes actions offraient à des individus de toute condition des occasions pour affirmer leur influence.

Finalement, dans son dernier chapitre, elle démontre à quel point les actions de philanthropes ont contribué à transformer l’économie morale dans la préfecture de Shaoxing à la fin de la dynastie des Ming. Les bonnes actions, conclut-elle, n’étaient plus tant une obligation morale que la source d’un intense sentiment d’accomplissement, grâce à l’inspiration d’individus exceptionnels.

L’étude par Smith des écrits laissés par les notables ayant mis sur pied des sociétés philanthropiques révèle l’importance des autorités politiques locales, même lorsque l’autorité du gouvernement central semble fléchir.

Un autre constat inattendu, souligne Smith, est le fait que quatre dirigeants sur cinq des sociétés philanthropiques qu’elle a étudiées appartenaient à l’élite locale. La crainte du désordre, les tragédies personnelles, le souci de maintenir la réputation de son clan familial constituent autant de facteurs les ayant poussés à aller dans cette voie.

Il est néanmoins remarquable que ces individus aient agi de la sorte : ceux qui investissaient beaucoup d’énergie ou de ressources dans les activités caritatives, note Smith, couraient toujours le risque d’attiser les jalousies de leurs pairs.

L’ouvrage de Smith soulève un grand nombre de questions pertinentes pour la Chine contemporaine.

  • Dans quelle mesure le désir de « faire du bien » demeure-t-il un moteur de la philanthropie aujourd’hui ?
  • Dans quelle mesure les nouvelles générations d’entrepreneurs souhaitent-ils soutenir financièrement le développement de la charité ?
  • Quel rôle sont appelées à jouer les associations religieuses dans ces tendances ?

L’ouvrage de Smith apporte un démenti cinglant à la thèse d’un manque d’esprit caritatif, de compassion, ou de comportements désintéressés dans la tradition chinoise qui expliquerait les difficultés auxquelles se heurtent les tentatives de développer des associations philanthropiques en Chine contemporaine.

L’auteure démontre qu’une longue tradition philanthropique a existé dans ce pays, et donc que l’on trouve un vaste répertoire de pratiques sur lesquelles les associations caritatives contemporaines peuvent s’appuyer.

Cet examen, cependant, ne doit pas mener à un optimisme exagéré : un gouffre vertigineux sépare la Chine de la dynastie des Ming et la République populaire.

Si les communications, la richesse collective et la capacité de l’État permettent de décupler les possibilités de créer et d’étendre des réseaux philanthropiques, les exigences du mode de vie consumériste contemporain et la méfiance de l’État envers des associations indépendantes constituent des obstacles imposants.




Global giving : la philanthropie à l’échelle mondiale (Barclays Wealth)


L’objectif de l’étude, menée par Barclays Wealth en 2010 auprès de 2 000 milliardaires du monde entier en collaboration avec l’institut Ledbury Research, est de mesurer les différences de comportement entre ces très grands donateurs (HNWI = high net worth individuals) répartis dans 20 pays.

  • Près de 25% considèrent que les actions de bienfaisance (« charity ») sont une priorité.
  • Les pays dans lesquels on trouve le plus de personnes impliquées (argent et temps confondus) sont les Etats-unis, l’Irlande, l’Afrique du sud, et l’Inde.
  • Le Royaume Uni et le Qatar sont leaders en ce qui concerne le temps passé.
  • Le futur s’annonce glorieux : 44% des répondants pensent augmenter leur investissement lorsqu’ils cesseront leur activité professionnelle, l’augmentation du temps passé allant jusqu’à 194% !
  • Les hommes sont plus actifs dans les pays développés, mais ce sont les femmes qui sont en avant dans les pays émergents.
  • Les pays émergents arrivent au second rang, après les Etats-Unis.

Le rapport identifie ainsi l’existence de 3 groupes,

  • les volonteers, prêts à consacrer du temps.
  • les benefactors, investisseurs financiers.
  • les co-givers, qui cumulent les 2 formes d’action.

source: Global Giving: The culture of philanthropy - Barclays Wealth

L’étude analyse plus particulièrement la situation dans les 4 pays où se trouvent le plus grand nombre de « co-givers »

  • l’Irlande, considérée comme un « grand village » où la solidarité reste très active.
  • L’Inde, où la faiblesse des pouvoirs publics peut expliquer un plus grand engagement individuel.
  • L’Afrique du Sud, pays dans lequel la philosophie de l‘ubuntu (ouverture sur les autres) est une tradition historique.
  • les Etats-Unis, où l’engagement individuel s’inscrit dans les gènes.

source: Global Giving: The culture of philanthropy - Barclays Wealth

Le détail de l’étude peut être téléchargé ici, sur le site de Barclays wealth

Présentation résumée ici




Moins de dons et de donateurs au Canada en 2009


Le nombre de Canadiens qui donnent à des organisations caritatives, ainsi que les sommes données, sont en baisse marquée depuis deux ans, d’après les données de Statistique Canada parues la semaine dernière. (voir le tableau complet ici)

Selon ces données, 5,6 millions de personnes ont effectué un don en 2009, alors que ce nombre avait atteint 5,8 millions en 2008.

Il s’agit du nombre de donateurs le plus bas depuis 2002, année où 5,5 millions de personnes avaient fait un don.

Quant au total des dons, il est passé de 8,65 milliards de dollars en 2007, à 8,19 milliards de dollars en 2008, et à 7,75 milliards l’an dernier, soit une baisse de 10 % en deux ans.

Le pourcentage de Canadiens qui ont réclamé un crédit d’impôt pour un don a lui aussi diminué, passant de 24,1 % en 2008 à 23,1 % en 2009, ce qui marque un creux depuis 30 ans.

De plus, l’âge moyen des donateurs a augmenté à 53 ans l’an dernier, alors qu’il était de 51 ans au début de la décennie. Ceci fait craindre à plusieurs organisations que leurs sources de financement se tarissent dans un avenir rapproché, avec le vieillissement de la population.

Il semblerait enfin qu’un fossé se creuse entre les canadiens les plus aisés, qui continuent à donner, et la classe moyenne qui éprouve des difficultés liées à la crise économique. Ceci est avéré par le fait que parallèlement à la baisse du nombre de donateurs, on assiste à une augmentation du don moyen, passé depuis 10 ans de 190 à 250$.

Voir également ces tableaux, concernant la situation aux Etats-Unis, ici sur le site de USATODAY




Les associations caritatives méritantes, selon Capital


Dans sa livraison du mois de décembre, le magazine Capital propose la seconde édition de son palmarès des associations, dans lequel il passe en revue 80 associations.

Une agence de notation supplémentaire, qui complète utilement le classement des hôpitaux, des grandes écoles, et des villes où il fait bon vivre !

Les résultats et commentaires sont accessibles en ligne ici

Un tableau détaillé permet de comparer, association par association :

  • les recettes totales en valeur
  • la part des dons privés et legs, en valeur
  • la part consacrée aux oeuvres, en pourcentage
  • le pourcentage des frais de collecte
  • le pourcentage des frais de fonctionnement

Les associations héritent ainsi d’un tronc qui peut prendre différentes couleurs :

Attention, la liste des associations n’est pas la même sur le site, et sur le magazine papier.

Pour connaitre, par exemple, la notation d’Amnesty International, de l’Association des Paralysés de France, ou encore d’Emmaüs, il vous faudra passer en kiosque. (toutes ces associations sont dans la catégorie « bien gérée »).

Par ailleurs, le classement ne prend guère de risque : l’écrasante majorité des associations étant « bien gérée », et les associations « à éviter » clairement déjà identifiées depuis un certain temps.

Une initiative à saluer néanmoins.




le rôle de la philanthropie pour soutenir la recherche (colloque)


Atelier organisé par la Présidence belge du Conseil de l’UE et la Commission européenne, en coopération avec la Fondation Roi Baudouin et le Centre européen des fondations.

Ce colloque a lieu à Bruxelles le 13 octobre.

Il s’adresse essentiellement aux pouvoirs publics.

Le programme peut être consulté ici, sur le site d’Eurosfaire

organisent conjointement un atelier d’apprentissage mutuel, le 13 Octobre 2010 pour examiner Le rôle actuel et futur de la philanthropie dans l’Espace européen de la recherche. Cet atelier, destiné à sensibiliser les états membres à la question du rôle de la philanthropie dans la recherche, s’adresse essentiellement aux pouvoirs publics.

Le rôle de la philanthropie dans la stimulation de la recherche scientifique sera clarifié par une évaluation des activités par les fondations européennes qui financent la recherche ou qui ont leur propre centre de recherche. Les initiatives prises par la Commission européenne et certains États membres de l’UE seront également examinées.




Ma mère sur Twitter – les seniors et les réseaux sociaux (étude Pew Internet)


L’intégralité de l’étude (menée par Pew Internet en mai 2010 aux états unis auprès de 2252 personnes âgées de 18 ans et plus) peut être téléchargée ici

Quelques résultats :

  • Naturellement, en volume absolu, les 18-29 continuent à être les principaux utilisateurs des réseaux sociaux. La question est ici d’observer les taux de croissance dans leur utilisation.
  • L’utilisation des réseaux sociaux parmi les internautes âgés de 50 ans et plus a presque doublée entre avril 2009 et mai 2010, passant de 22% à 42%.
  • Dans la tranche d’âge 50-64, l’utilisation des réseaux sociaux est passée de 25 à 47% entre avril 2009 et mai 2010.
  • Durant la même période, elle est passée de 13 à 26% pour les plus de 65 ans.
  • En comparaison, la progression a été de 76 à 88% pour les 18-29.
  • 20% des 50-64 (13% des plus de 65 ans) affirment se connecter sur un site de réseau social une fois par jour, contre 10% (4%) un an auparavant

Parmi les raisons pour lesquelles les seniors pourraient être de plus en plus intéressés par les réseaux sociaux :

  • Le souhait de renouer un contact avec des personnes que l’on a connu dans le passé, et ce avant un départ à la retraite ou une nouvelle orientation professionnelle.
  • le fait que les seniors sont plus susceptibles que les autres tranches d’âge d’avoir un problème physique chronique, ce qui augmente le besoin d’entrer en contact pour une aide ou un support.



Une vidéo sur le secteur de la philanthropie aux états-unis


Vu ici sur le blog d’Emilie Gauthier , cette vidéo sur le secteur de la philanthropie aux Etats-Unis, réalisée par Ben Klasky (sur le blog Philanthropy Report)






Community Management (parution prochaine chez DUNOD)


A paraitre début Juillet chez DUNOD (plus d’information sur le site de l’éditeur, ici), un livre écrit par Mathieu CHEREAU.

L’objectif de ce livre est de comprendre les médias sociaux, et le rôle du community manager

Au sommaire :

  • Les 10 commandements du community manager.
  • Les 5 métiers du community manager.
  • Les 5 domaines spécialisés
    grande cause, média, oeuvre, luxe, groupe
  • Les outils d’animation indispensables.
  • De la stratégie au reporting : objectifs, indicateurs, analyses des actions.

Un résumé plus complet prochainement sur ce blog.




Rencontre autour de la philanthropie à Paris (Fondation de Luxembourg)


L’Ambassadeur du Luxembourg en France et la Fondation de Luxembourg organisaient le 15 juin 2010 une rencontre autour de la Philanthropie à Paris

Intervenants :

  • Jacques Rigaud , ancien administrateur délégué de la Compagnie luxembourgeoise de télédiffusion, et fondateur de l’association ADMICAL en 1979
  • Tonika Hirdman, Directrice Générale de la Fondation de Luxembourg.

Ce rendez-vous a permis de faire découvrir la Fondation de Luxembourg (brochure de présentation plus complète à télécharger ici).

Nous reprenons ci dessous les éléments principaux du communiqué de presse (nos remarques en italique) :

Créée en décembre 2008 à l´initiative de l´Etat luxembourgeois et de l’Œuvre nationale de Secours Grande-Duchesse Charlotte sur le modèle de la Fondation de France, cette fondation d’utilité publique est dédiée à la promotion de l’engagement philanthropique privé.

Elle a notamment pour objet de conseiller les personnes et entreprises voulant s’engager financièrement dans l’intérêt général.

Elle fait par ailleurs fonction de fondation « abritante ».

Elle se positionne comme une structure de conseil indépendante en matière de mécénat et d’engagement philanthropique, structure à laquelle pourraient s’adresser des donateurs potentiels pour réaliser leurs projets.

La Fondation de Luxembourg agit donc comme un intermédiaire entre des donateurs potentiels, avec leurs idées et projets, d’une part, et des organismes d’utilité publique actifs dans les domaines visés, d´autre part.

A ce jour la Fondation de Luxembourg accueille une dizaine de fondations sous son égide, et une vingtaine de fondations abritées potentielles sont à l´étude.

Les domaines d´activités sont divers :

  • aide au développement,
  • éducation,
  • cohésion sociale,
  • culture,
  • social,
  • préservation du patrimoine culturel

Les pays cibles :

  • Namibie,
  • Belgique,
  • Luxembourg,
  • Israël

Concernant les fondateurs, ils proviennent dans leur majorité du Luxembourg et de ses pays limitrophes : Luxembourg, Belgique, Hollande, Allemagne.

La position du Luxembourg en tant que centre financier à vocation internationale sont connus. La Fondation de Luxembourg est un instrument au service de la stratégie affichée par le gouvernement de diversifier et développer des services notamment  dans les domaines du mécénat et de la philanthropie.

On lira avec intérêt (ici) à ce sujet cet entretien accordé le 22/09/2009 par Luc Frieden, ministre des finances du Luxembourg, sur la question de l’avenir de la place financière luxembourgeoise, et où il apparaît clairement que parmi les pistes de diversification pour le système financier, sont évoqués « un certain nombre de domaines comme les investissements socialement responsables, le financement des écotechnologies, la philanthropie et la microfinance« .

Des partenariats sont attendus avec la France pour développer la philanthropie au niveau international (voir à ce sujet le récent rapport de la Direction Générale du Trésor et de la Politique Economique, évoqué ici dans ce blog).