Panier solidaire pour Haïti – Frères des Hommes


L’Association Frères des Hommes propose un dispositif ingénieux et ludique pour supporter une opération de collecte en faveur des paysans d’Haïti.

L’objectif est de distribuer 41 tonnes de semences pour Noël aux familles haïtiennes, afin de contrer la famine.

Plutôt que de choisir  le montant de son don, l’internaute est invité à composer son panier directement, en cliquant sur les produits.

Chaque clic augmente le poids du produit sélectionné, les résultats en poids et le montant du don correspondant sont affichés.

Un premier clic permet de valider la  commande. il suffit alors de sélectionner son mode de paiement (carte bancaire ou Paypal) pour passer au processus de paiement proprement dit.

Un  dernier clic, et le paiement est validé.

Une page de remerciement rappelle la possibilité de partager l’opération avec ses contacts, via Facebook, Twitter, ou encore directement par mail.

Cette incitation à partager  est répétée dans le mail de remerciement qui est envoyé.

L’accent a été mis avec succès sur l’ergonomie et la simplicité de ce dispositif qui permet de contribuer à l’action de Frères des Hommes en « 2 saisies 3 clics » (e-version du 2 temps 3 mouvements !)

De ce point de vue, seules les informations indispensables (prénom et mail) sont demandées (la page de don en ligne de l’Association est d’ailleurs également assez réussie de ce point de vue).

Quelques minutes après avoir validé votre paiement, et si vous avez coché la case de demande d’un reçu fiscal, vous recevrez un mail vous invitant à remplir un formulaire en ligne vous permettant de compléter l’ensemble des informations nécessaires !




Vidéo interactive avec Michael Lonsdale, pour construire un monastère


Suivez la vidéo jusqu’au bout.

  • Vous allez pouvoir saisir votre numéro de téléphone, et alors …

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vous avez aimé le SDF sur Iphone, vous adorerez le QR code SDF … ou pas


Le SDF tagamochi sur Iphone, c’était ici (appli iHobo développé pour l’association dePaul UK)

L’association Simon on the Street, qui agit auprès des SDF dans le Yorkshire, a mené (en décembre 2011) une opération de street marketing basée sur les QR Codes.

Cette opération a consisté à placer dans la rue des cartons sur lesquels était imprimé un QR code, environné d’objets associés en général aux SDF, tels qu’une couverture, des bouteilles vides, des sacs de course.

Le passant pouvait alors flasher le QR code, et se trouvait dirigé vers une page de don en faveur de l’association.

Les résultats de l’opération restent en dessous des objectifs :

(sur les 1 700€ récoltés, 1 200 l’ont été via un don de l’agence en charge de l’opération, et seuls 21 dons en ligne ont été recensés).

Une toute autre façon d’aborder la question, par l’association Life Vest Inside. Cette association oeuvre pour le développement des bonnes actions au quotidien. Le film Kindness Bommerang montre une succession d’actes concrets de bonté. Gentil.

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la perception des donateurs américains sur les coûts de collecte


vu ici sur le site de l’Association of Fundraising Professionals

L’américain moyen considère qu’il est normal pour une OSBL de consacrer 23% des fonds récoltés aux dépenses administratives et de collecte. La mauvaise nouvelle est que le même américain estime que ce ratio est actuellement de 37%.

Ces résultats sont issus d’une enquête menée en 2012 par Grey Matter Research auprès de 1011 personnes (donateurs ?).

Certains des résultats de l’étude sont plutôt positifs. Le chiffre de 23% est un chiffre supérieur à ce qui est souvent indiqué dans les média, et est assez représentatif de la réalité des coûts. « Nous entendons souvent parler de donateurs estimant que les frais généraux représentent 5% ou moins » souligne Andrew Watt, président et CEO de l’AFP.  “Alors que certains sont toujours dans ce cas, il est clair que nombre de donateurs ont une vision plus nuancée de la situation.« .

Selon l’étude, si 18% des donateurs pensent qu’un ratio de 9% est exagéré, un pourcentage équivalent estime qu’un ratio de 40% reste dans les limites du raisonnable.

Le « National Center for Charitable Statistics » et le « Center on Philanthropy at Indiana University« , dans le cadre du projet sur les frais de fonctionnement dans le secteur associatif ont déterminé que ce ratio se situait en réalité entre 20 et 28%.

Par contre, alors que les personnes interrogées semblent avoir des opinions variées sur ce qui est raisonnable en terme de ratio de frais de fonctionnement, leur perception sur ce que les associations dépensent est beaucoup plus négatif.

Ainsi, plus de 30% des personnes interrogées pensent que les OSBL dépensent plus de la moitié des fonds recueillis en dépenses administratives et de collecte.

En outre, la synthèse de l’étude montre que 62% pensent que ces dépenses sont trop importantes. Seuls 25% pensent que ces dépenses sont raisonnables, 12% estimant qu’elles ne sont pas suffisantes.

Les résultats font apparaître des attitudes variées et complexes, et aucune tendance claire ne se révèle. Bizarrement, les personnes qui donnent le plus sont celles qui pensent que les associations dépensent trop.

Ron Sellers, président de Grey Matter Research, compare ce résultat au sentiment que certains éprouvent envers les politiciens. « Le comportement du consommateur est rarement simple. Il est tout à fait possible pour quelqu’un d’avoir un sentiment général très négatif, mais de trouver que certaines associations ne posent aucun problème. On peut par exemple estimer que la plupart des politiciens sont des escrocs, tout en en trouvant un honnête.  Cela vous rendra d’autant plus enthousiaste à son égard. »

Ce type de comportement – et l’impression générale négative sur le secteur et la façon dont il gère les coûts – ne présage rien de bon, et Andrew Watt insiste sur l’importance que les associations doivent donner à l’information et à la pédagogie sur ce sujet. « Toutes les études montrent que l’investissement dans les technologies, la professionnalisation, et plus généralement les frais généraux, permettent aux associations de devenir à terme plus efficaces. Il ne faut pas hésiter à communiquer clairement sur ces sujets et je pense que les donateurs apprécient la transparence sur la façon dont leur argent est utilisé« .




De la créativité dans les QR codes


Le QR Code (QR pour Quick Response) est une version améliorée du code barre.

  • Il peut par exemple être lu par différentes applications sur mobile et renvoyer sur un site internet.
  • Il peut également remplacer la ligne optique ou le code barre sur les coupons envoyés aux donateurs lors des opérations de fidélisation ou de recrutement. Il permet alors d’optimiser la phase de numérisation en récupérant différentes informations (code de la campagne, code donateur, grille de don, etc.).

Il reste malgré tout un outil technique et assez rébarbatif, qu’il est possible de rendre plus attrayant !

Quelques idées :

le logo dans le QR Code

Intégré à un dessin (vu sur minutebuzz.com)

Sur une pizza, pour recruter des créatifs (vu sur mdelmas.net)

Attention à ne pas exagérer : quelques erreurs à ne pas commettre (vu sur beqrious.com)

Trop haut !

Sur une surface inadaptée (et un peu trop haut par ailleurs ) !

Dangereux !




le calendrier de l’Avent 2012 de l’association ASMAE – un mur de rêves


l’Association ASMAE Soeur Emmanuelle, qui agit pour l’enfance défavorisée, propose ici une très belle réalisation, sur le thème des rêves d’enfants.

Le calendrier proprement dit propose un rêve par jour. Pour le 1er décembre, celui de Soeur Emmanuelle. Outre un texte, chaque rêve peut être illustré par une photo ou une vidéo. Des liens permettent de le partager sur Facebook, Twitter, Google plus, ou de l’envoyer par mail.

Un autre dispositif permet de visualiser le mur des rêves déposés par les internautes. Chacun peut ainsi proposer son rêve, « liker » ou partager un rêve. La réalisation de l’une de ces actions permet d’augmenter le compteur de la collecte, via un partenariat avec 1001 repas.  (10€ pour chaque rêve posté, 5€ pour chaque rêve partagé, 1€ pour chaque rêve liké).




le calendrier de l’Avent 2012 des petits frères des Pauvres


Après celui des Apprentis d’Auteuil, voilà pour 2012 le calendrier de l’Avent en ligne des petits frères des Pauvres.

Le parrain de l’opération, Stéphane Bern, en présente le principe.

Chaque jour, une personnalité (Anne Roumanov pour le 1er décembre) raconte un souvenir de Noël et incite l’internaute à s’investir auprès des personnes âgées.

Un partage sur Twitter, Facebook, ou par mail, est possible directement depuis le bandeau bas. D’autres actions (donner, devenir bénévole) sont également proposées.

Les vidéos sont stockées sur le  site de partage VIMEO, pour démultiplier l’effet de viralité.