L’application Iphone pour le Sidaction : plus qu’une app, un micro-site


Développée par Boom Mobile (voir ici le site de cet éditeur d’applications pour Iphone pour des marques telles que Kenzo, Bulgari, Chanel, L’Oréal, Lancôme) , l’application Sidaction (voir ici sur le site Itunes) permet d’accéder à différentes rubriques :

  • du contenu institutionnel : tout ce que vous voulez savoir sur l’Association Sidaction : ses actions, ses valeurs et ses comptes
  • des actualités : toutes les actualités et les événements de Sidaction en temps réel
  • Des témoignages de personnes séropositives, de bénévoles, des chercheurs.
  • La possibilité d’entrer en contact
  • et naturellement la possibilité de faire un don




Bilan des « red kettles » – Armée du Salut USA


Nous reprenons ici certains éléments du bilan de l’opération RED KETTLES, bilan dont vous trouverez le bilan détaillé  ici , ou sur les sites  de l’Armée du Salut américaine.

La campagne des marmites rouges a permis de recueillir un montant record de 103 million d’euros, et ce malgré la récession. Le bilan de l’an dernier s’élevait à 96 million d’euros.

Outre le dispositif habituel (bénévoles, célébrités, partenariats), cette campagne (lancée le jour de Thanksgiving à l’occasion du match des Dallas Cowbows), s’appuie désormais également sur internet via une multitude de dispositifs.

Classiquement, des marmites sont disposées physiquement pour recueillir des dons dans 25 000 emplacements à travers le pays, et des bénévoles assurent une présence physique sur les trottoirs et dans les centres commerciaux.
Les centres commerciaux partenaires tels que Walmart et Sam’s Club ont permis ainsi de récolter 29% du total des dons.

Par ailleurs, la fondation Wallmart a versé 900 000 euros.

2 000 boutiques Kroger ont permis de récolter environ 8 million d’euros (8% du total de la campagne physique).

Un partenariat avec Target a permis de récolter 900 000 euros. Une opération particulière a été menée avec Hasbro, 5% des ventes étant reversée du 6 au 12 décembre.

Outre sa participation au dispositif physique, la chaine de magasins JCPenney a lancé un mini site permettant « d’adopter un ange », et plus concrètement de faire parvenir des cadeaux aux personnes concernées. Plus de 10 000 enfants et adultes ont pu ainsi être « adoptés ».

Une application Iphone, permettant de jouer la musique caractéristique a été développée, téléchargée par 59 000 internautes dans 47 pays.

Sur le site CoinCatch (ici) , un jeu gratuit permet de remplir sa marmite avec des pièces, un donateur anonyme ayant promis de reverser l’équivalent au profit de la section de Detroit.

le site onlineredkettle, en ligne depuis 5 ans, a permis de récolter un montant de plus 1,4 million d’euros soit une augmentation de 100% par rapport à 2008.

Par l’intermédiaire de ce site, le visiteur est invité à créer sa propre marmite de collecte et à la diffuser auprès de ses proches pour qu’ils y déposent leurs contributions.

Indépendamment du dispositif RED KETTLE, les dons en ligne effectués en novembre et décembre, ont récolté plus de 7 million d’euros, soit une augmentation de 5,6% par rapport à 2008.

La présence de l’Armée du Salut sur Facebook, Twitter et d’autres réseaux sociaux a contribué à développer le bénévolat et les dons.

graphiques tirés du blog de l’Armée du Salut




histoires de philanthropes : le site Ambassador For Philanthropy (Grande Bretagne)


Initiative soutenu par le premier ministre anglais Gordon Brown, et animée par son ambassadrice pour la philantropie (Dame Stéphanie Shirley).

Le site (visible ici) a pour objectif de présenter des philantropes, leur profil, leurs raisons de donner, leur implication, etc.

En complément du site, un blog est prévu (pas encore actif à ce jour), ainsi que l’organisation d’un forum sur internet et d’un sommet des philantropes.

Des articles de Giving Magazine viendront également alimenter le site en contenu.




My happy end : motiver les testateurs suisses


10 associations suisses sont regroupées au sein de l’association « my happy end », pour promouvoir les legs en faveur d’oeuvres d’utilité publique.

Souvent colégataires dans le cadre de successions, les associations s’organisent ici en amont, si l’on peut dire, pour mutualiser une communication qui se veut dédramatisée et informative.

Au delà de cette campagne, myhappyend se veut l’interlocuteur privilégié des testateurs, pour apporter des conseils et éclairer un choix.

Un site (accessible ici) supporte le dispositif, et apporte un certain nombre d’informations :

  • présentation des associations (Amnesty International, Greenpeace Suisse, Armée du Salut, Médecins Sans Frontières, SOS Villages d’Enfants, Garde aérienne suisse de sauvetage Rega, Fondation Village d’enfants Pestalozzi, Terre des hommes – aide à l’enfance, Fondation Monde sans Mines et WWF Suisse).
  • Guides pratiques (FAQ, glossaire)
  • Témoignages de testateurs, de donateurs, de sympathisants, d’acteurs des associations



Marketing et communication des associations (éditions Dunod)


Parution aux éditions DUNOD (ici) de cet ouvrage collectif (Karine GALLOPEL-MORVAN, Pierre BIRAMBEAU, Fabrice LARCENEUX, Sophie RIEUNIER), avec de très nombreuses contributions d’acteurs du secteur (responsables d’associations, prestataires), et l’analyse de campagnes de communication récentes.

Une brève introduction redéfinit le marketing et ses objectifs, et évoque quelques idées reçues telles que :

  • le marketing est budgétivore
  • le marketing est intrusif
  • le marketing est manipulateur et peu éthique
  • l’intrusion des professionnels est néfaste
  • le marketing bouleverse les valeurs associatives
  • nous sommes trop petits pour faire du marketing

Un premier chapitre évoque la problématique du recrutement, de l’intégration et de la fidélisation des bénévoles.

Le second chapitre est tourné vers les outils de promotion et de gestion de l’image de marque (documents, internet, relations avec les média, organisation d’événements, etc.).

Le troisième chapitre évoque les problématiques de collecte auprès des particuliers (cotisations, dons, collecte, produits dérivés).

le quatrième chapitre développe la notion de partenariat avec les entreprises.

Un cinquième et dernier chapitre donne les clés d’une communication publicitaire efficace.

En conclusion, une grille d’autodiagnostic permet de se positionner sur chacun des thèmes abordés.




Tableau public : un outil pour partager données et graphiques


vu sur l’Atelier (ici), cet application gratuite qui permet de définir un jeu de données statistiques et sa représentation graphique, puis de le publier sur un site.

Ces éléments seront alors à la disposition des internautes, qui pourront « jouer » avec les données et leur représentation.

Le slogan de cet éditeur est « Data in, Brilliance Out » que l’on pourrait traduire par la lumière jaillit des données

Voici par exemple la représentation de l’évolution du CA de différentes sociétés, selon leur secteur d’activité :

Le jeu consiste ici pour l’internaute à cocher tel ou tel secteur d’activité, pour afficher les courbes d’évolution des sociétés correspondantes.

Vous trouverez d’autres exemples sur le site de l’éditeur (ici), ainsi qu’un didacticiel et l’accès à une communauté en ligne avec laquelle vous pourrez échanger questions ou expériences.

A l’heure où la transparence est de rigueur dans la publication des comptes et l’évaluation des actions menées, un tel outil permet d’aller au delà d’un simple « camembert », en ajoutant en particulier la notion d »interactivité qui facilite l’appropriation des résultats par l’internaute.

Dans un autre ordre d’idée, mais toujours dans le chapitre « comment faire vivre des données », je ne résiste pas à la tentation de vous inviter à aller visiter le site de ce gourou des statistiques : prenez les quelques minutes nécessaires pour visionnez cette présentation décoiffante.

Des idées à prendre pour animer un prochain comité de direction, ou une assemblée générale :

le site de Hans Rosling ici, le site de l’organisation qui développe le logiciel de présentation GAPMINDER ici




en ligne avec les chercheurs de l’ARC (une plateforme d’échanges)


Vu ici sur le cercle des ONG on line, un billet sur ce site de l’ARC, ouvert récemment à l’occasion de la journée mondiale contre la cancer du 4 février 2010 :

L’objectif affiché est de permettre aux internautes de rentrer en contact avec des chercheurs de cette association, en leur posant des questions portant sur des thématiques déterminées (le rôle de l’ARC, le rôle de la recherche dans la prévention et le dépistage, les avancées de la recherche, la recherche sur les traitements).

Au delà de la possibilité de questions/réponses/commentaires, la valeur ajoutée d’une telle plate forme se trouve dans un certain nombre de fonctions participatives et collaboratives permettant l’instauration d’un dialogue entre les internautes eux-même, et la constitution d’une communauté.

  • la possibilité pour chaque internaute de noter les questions en plus ou en moins ;
  • l’affichage du hit parade des questions les plus appréciées ;
  • la liste des meilleurs contributeurs.

Ce site est une intégration de la solution FEEDBACK 2.0, édité par la société DIMELO. (présentation complète ici)

  • Cette solution peut être utilisée dans le cadre de la relation client, voir ci-dessous l’exemple du site « débats » de la SNCF :

On trouve ici, mis en avant, l’ouverture d’un débat sur un sujet précis (la Carte Enfant Famille).

Un module de sondage peut également être mis en place, ainsi que des espaces éditoriaux plus classiques, des foires aux questions, etc.

D’autres fonctionnalités ont également été utilisées sur le site de l’ARC :

  • présentation des interlocuteurs
  • liste des thèmes
  • questions mises en avant (coup de coeur)
  • thèmes les plus discutés
  • dernières réponses posées
  • meilleures questions
  • Une telle solution peut également être utilisée au sein d’une communauté existante (intranet) dans le cadre d’un projet de conduite de changement (projet associatif, mise en place d’une nouvelle organisation, etc.)



Une nouvelle application Iphone (semaine du don de la moelle osseuse)


Après le Secours Catholique et ses bougies (voir ici), c’est le tour de l’agence de la bio médecine de proposer une application Iphone (intégrée par l’agence Optimus et développée par la société Ookapi, qui avait déjà développé l’appli oopost qui permet d’envoyer des cartes postales depuis son Iphone ).

Plus d’informations ici sur le mini site ouvert à l’occasion de la 5ème semaine du don de moelle osseuse.

Nous reprenons ici la présentation faite de cette application, qui permet :

  • d’envoyer de véritables cartes postales personnalisées à ses contacts
  • de tester et améliorer ses connaissances sur le don de moelle osseuse, grâce au quiz
  • d’accéder à un espace de témoignages dans lequel il est notamment possible d’écrire un message pour partager son expérience sur le don de moelle osseuse et consulter les témoignages laissés par les iphonautes
  • de diffuser la campagne auprès de son entourage en partageant cet événement par email, sur Facebook et sur Twitter
  • de consulter en temps réel le nombre de demandes d’inscription comme donneur de moelle osseuse
  • de découvrir les centres d’information à proximité

Les mêmes fonctions sont disponibles directement sur le site, ainsi que diverses informations de nature éditoriale et institutionnelle.