L’usage des réseaux sociaux dans les ONG


cercle_bleuvu dans la lettre de l’Atelier, cet article :

Les ONG doivent étendre leur usage du participatif, qui montre l’intérêt pour les associations de profiter des ces nouveaux outils (développement du bénévolat et de nouvelles sources de financement).

cercle_bleuTiré d’une étude réalisée conjointement par Port Network, NTEN, et Common Knowldedge, qui sera publiée le 5 mai sur le site du NTEN (Non Profit Technology Network), et dont nous rendrons compte, quelques remarques :

cercle_bleuAu delà de la pression des fournisseurs, dont l’objectif est en l’espèce de trouver des justifications à l’utilisation de leurs outils, L’utilisation des réseaux sociaux pour les associations peut répondre à différents objectifs, et par exemple :

  • Faciliter les rencontres des membres d’un réseau existant, au sein d’un intranet par exemple pour préparer ou évaluer des actions, échanger des pratiques, militer ;
  • Développer un réseau de bénévoles (ou de donateurs)  par capillarité avec un noyau dur existant ;
  • etc.

cercle_bleuReste que la présence sur de tels réseaux suppose un investissement non négligeable en temps : Cela représenterait un jour par semaine pour 80% des associations interrogées (929 en mars 2009) présentes sur ces sites.




Google préfère t-il les blogs ?


On peut se poser la question, à la lecture du résultat de cette recherche.

Je ne m’en plains pas, arrivant en 1ère position sans avoir rien fait de particulier pour cela, mais cela confirme l’intérêt de ce format, en lien avec un site institutionnel :

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J’aime pas donner : un site décalé pour inciter au don


gauthier

Serez vous sensible à l’univers particulier de Gauthier ?

Ce personnage peu sympathique vous fournira sur le site j’aime pas donner toutes les excuses possibles pour ne pas donner.

gauthier_lesautresdonnentgauthier_assezdeproblemesgauthier_jesaispasoucava

  • les autres donnent pour moi
  • je suis trop sollicité
  • j’ai assez de problèmes comme ça
  • j’ai pas le temps
  • je sais pas où ça va
  • j’ai pas de monnaie
  • ça sert à rien

cercle_bleu L’internaute est ensuite invité à aller sur le site des acteurs de la solidarité, pour voir les réponses à ces mauvaises excuses.

cercle_bleu Une réalisation du groupe SOS




Storytelling – un livre de François Meuleman (éditions EDIPRO)


marketing_nonmar</a>Au-delà d’une quatrième de couverture accrocheuse (ce livre serait tout simplement une bombe !) , le tome 2 d’une série de 5 (tome 1 à paraitre !), est un guide à l’intention des responsables d’associations qui n’en seraient pas déjà convaincus, que le secteur non-marchand, peut et doit  communiquer en utilisant les mêmes techniques que le secteur marchand.</p>
<p>De façon pratique et illustrée, il alterne des exemples de sites ou de newsletters d’entreprises du secteur marchand et d’associations, en décodant images et textes et en fournissant une grille de lecture et des clés pour réussir une communication efficace.</p>
<p style=

cercle_bleu D’autres tomes sont annoncés :

  • Tome 1, Le marketing non-marchand de A à Z
  • Tome 3, Guide pratique de recherche de fonds, de recrutement de membres et de donateurs
  • Tome 4, La méthode des mondes
  • Tome 5, Le G-Marketing (G comme Générosité ?) : quand le non-marchand lui aussi va trop loin

cercle_bleu Un rapide résumé du tome 2 :

  • Pourquoi faut-il raconter des histoires, plutôt qu’un récit structuré ?
    l’importance de l’affectif, la part de l’enfant dans tout consommateur
  • La nouvelle manière de raconter une histoire
    L’histoire de la marque et du mythe fondateur, à travers les exemples des éditions Grasset, de Google, de Soeur Emmanuelle, et des Restos du coeur.
  • Les bons trucs pour raconter une histoire
    Comment communiquer de façon professionnelle : exemples (la Croix Rouge, l’Unicef) et contre-exemples (le site de la fondation du roi Baudoin, le site lutte contre le tabac)
  • Comment construire un récit : les 10 clefs pour faire une histoire efficace
    • une histoire crédible
    • une histoire qui change le monde
    • une histoire dont le lecteur est un héros
    • une histoire qui peut être partagée
    • une histoire que le lecteur peut faire sienne
    • une histoire qui tisse des liens
    • une histoire de notre époque
    • une histoire qui a du style
    • une histoire qui surprend
  • La figure du héros
    • le héros évolue dans un univers héroïque, un univers dramatique et un univers mystique
    • le héros est solitaire, immortel mais évoluant dans la temporalité, et finalement intégré dans la société en récompense de ses actions
  • Le short-telling
    • Comment concentrer une histoire en  une page, l’exemple de quelques home page ou news letter



HANDIQUESTA : un site accessible


Lancé le 22 avril dernier, le site HANDIQUESTA propose des offres d’emploi aux personnes handicapées.

Déclinaison de site déjà existants (IQUESTA, AKTIVEO) édités également par la société M2 INTERACTIVE, sa particularité est de disposer d’un portail d’entrée qui permet à l’internaute de choisir un type d’accès, selon la nature de son handicap :

  • non-voyant
  • malvoyant
  • déficience motrice avec accès par pointage
  • déficience motrice avec accès par défilement

handiquesta site accessible

Le site est également accessible aux personnes non handicapées.




un peu de poésie


cercle_bleu Les américains sont décidément capables du meilleur comme du pire, et je vous laisse choisir la catégorie dans laquelle vous rangerez ces différentes réalisations !

cercle_bleu On ne sait pas très bien à quoi tout ça peut servir, mais une des idées communes à beaucoup de ces créations me semble être qu’il ne faut pas hésiter à laisser l’utilisateur/lecteur/internaute faire lui-même un travail de création (réel ou intellectuel) sur l’objet qu’on lui propose, afin qu’il se l’approprie plus profondément.

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Un "robot" très rustique

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une chaise communicante

Initialement conçue par son auteur pour rester en relation avec papa et maman, on peut imaginer une version professionnelle qui permettrait à la DRH de savoir en temps réel qui est assis à son poste, et qui ne l’est pas !

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un réveil matin branché sur facebook

Si vous oubliez de vous réveiller à l’heure prévue, vos amis sur Facebook en seront instantanément avertis !

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un bol à secrets




un blog sur intranet : pourquoi, comment


cercle_bleu Un blog est un des outils pouvant être mis en ligne sur un intranet, sur lequel on trouvera classiquement :

  • le trombinoscope, toujours très attendu ;
  • la mise en ligne d’une documentation, de guides de bonnes pratiques ;
  • des pages propres aux différentes entités d’un réseau « éparpillé » (permettant à chacun une meilleure connaissance des activités du groupe, un partage d’expériences) ;
  • des actualités (entités ou groupe) ;

cercle_bleu La mise en place d’un blog se révèle adaptée pour révéler des expertises et des experts, afin de mettre en avant la valeur ajoutée métier apportée par l’organisation.

cercle_bleu Pour répondre à cette question, le blog n’est pas le seul format possible, et différents outils existent :

  • une ou des Foires Aux Questions ;
  • un Chat (suppose d’importantes ressources, et peut être utile ou nécessaire à certains moments bien particuliers [crise, ) ;
  • un Wiki (permettant à une communauté de partager et de faire avancer un travail véritablement sous une forme véritablement collaborative) ;
  • un Blog, qui suppose l’existence d’un expert disposant de suffisamment de temps pour fournir un contenu régulièrement ;

cercle_bleu Chacun de ces outils peuvent s’enrichir mutuellement, et il n’est pas question de choisir l’un OU l’autre, mais bien plutôt de mettre en place des passerelles entre chacun.

cercle_bleu Une des clés du succès sera la capacité à faire vivre ces pages dans le temps, comme le montre un intéressant point de vue paru dans 01net.




l’utilisation de Google par de jeunes américains


cercle_bleu Après tout, ce sont les donateurs de demain, et les prescripteurs voire la cible pour certains, d’aujourd’hui ; alors intéressons nous à leur usage d’Internet.

cercle_bleu Vu sur blog MCI, quelques enseignements tirés d’une étude –très– qualitative, portant sur 12 jeunes américains, et leur utilisation de Google (on ne peut qu’être admiratif sur la capacité des chercheurs américains à valider 9 pages de conclusions (?) à partir d’une population aussi réduite).

cercle_bleu Vous y apprendrez en particulier que :

  • les enfants ne regardent pas l’écran quand ils tapent au clavier ;
  • ils trouvent qu’il serait plus simple de juste penser à ce que l’on cherche pour voir apparaitre les résultats à l’écran ;
  • ou d’utiliser un « microphone magique » qui permettrait de poser sa question ;
  • ou encore de disposer d’un clavier avec plus de boutons pour aller plus vite ;

Un lien sur l’intégralité de l’étude

cercle_bleu Voir également à ce sujet un billet plus ancien sur PEG veille pour vous, portant plus généralement sur l’utilisation d’internet, et faisant référence à un numéro spécial des cahiers pédagogiques (beaucoup plus « français »..)





les dangers du tout numérique pour les journaux


Une lettre d’information, ou un journal papier :

  • cela coute cher à fabriquer
  • cela coute cher à diffuser
  • le contenu risque de devenir rapidement décalé par rapport à une actualité toujours plus trépidante

La même information diffusée sur le web :

  • est diffusée gratuitement et instantanément
  • peut être actualisée à tout moment
  • est produite à moindre coût via de multiples canaux

cercle_bleu Et pourtant, cette étude diffusée sur le site du Guardian met en garde contre la tentation du tout numérique :

  • Certes, les économies réalisées sont importantes (-52%)
  • Mais les gains publicitaires chutent quant à eux de 75%
  • Et enfin, le temps passé par le lecteur sur le site ne dépasse pas 4 minutes, et moins de 3 pages sont lues : 4 fois moins que le temps passé sur le journal papier équivalent !

cercle_bleu Bref, pour être efficace, mieux vaut combiner judicieusement le print et le numérique que miser sur l’un ou l’autre de ces canaux.




Partenariats entreprises / associations


cercle_bleu On retrouvera avec intérêt sur ce thème le rapport de synthèse (novembre 2007) de la table ronde organisée en juin 2007 par l’association le RAMEAU :

Le bilan des partenariats

  • 334 partenariats recensés, impliquant principalement les grands acteurs
  • les actions sont diverses, et ne consistent pas seulement en le versement d’un chèque (financement de programmes, don en nature ou en prestation, apport de compétences, sensibilisation en entreprise)
  • l’implication des salariés est un facteur essentiel, souvent à l’origine d’un partenariat
  • Pour les associations, le poids financier est faible (2,5% du budget) mais en augmentation.
  • Pour les entreprises, une moyenne de 0,2% du chiffre d’affaires (à comparer à 2% aux Etats-Unis). Mais cet effort reste concentré sur quelques entreprises.
  • La relation entreprise/association ne va pas de soi :
    – Certaines associations sont dans une posture d’opposition
    – Les modes de gouvernance et de fonctionnement sont différents
    – peu de passerelles existent entre les « deux mondes »
  • La relation reste à construire :
    – du point de vue de l’entreprise, si la notion de Responsabilité Sociale devient progressivement acquise dans son principe, les modalités de sa mise en oeuvre en sont à leur balbutiement
    – Les associations doivent trouver quelle peut être leur valeur ajoutée dans un projet de partenariat

Les enjeux pour les associations

  • Le poids du secteur associatif augmente (budget, impact social)
  • De ce fait, la pression sur les associations augmente et nécessite de leur part encore plus de transparence, de professionnalisme, ainsi qu’une visibilité à long terme
  • La crise par ailleurs fragilise les ressources habituelles (dons privés, subventions), ce qui justifie la recherche de nouvelles formes de financement des actions

Les enjeux pour les entreprises

  • La pression des consommateurs, des actionnaires et des marchés financiers, des futurs recrutés, sensibles à l’engagement des marques
  • Les collaborateurs impliqués dans les associations seraient plus productifs que leurs collègues [sur les facteurs de productivité : à rapprocher d’une récente étude australienne montrant que l’utilisation de Facebook sur son lieu de travail augmente la productivité de 9% !!]
  • Les projets menés permettent de tisser des liens avec le tissu local, de retirer des pratiques innovantes

On retrouvera à ce sujet sur le site de l’ORSE le rapport de 2005, toujours d’actualité, sur l’analyse des partenariats stratégiques ONG – Entreprises

Les facteurs de succès

Chaque partenariat est unique, et sera un succès si certaines conditions sont remplies :

  • Il doit correspondre à un enjeu réciproque
  • Le projet doit être clairement identifié
  • La transparence et la compréhension mutuelle doivent être privilégiées
  • Les processus de gestion mis en oeuvre doivent être maitrisés
  • Les engagements doivent être formalisés
  • Les actions doivent être suivies et évaluées

cercle_bleu Le contexte actuel amène à cet égard à une situation contradictoire : Autant la nécessité d’une plus grande responsabilité sociale des entreprises apparaît chaque jour plus nécessaire, autant la crise limite les marges de manoeuvre et les moyens qui peuvent être dégagés pour mettre en oeuvre cette responsabilité dans la réalité.

On retrouvera les résultats de l’enquête ADMICAL-CSA de février 2009, sur le mécénat face à la crise, dont un enseignement important est que si le mécénat dans la durée n’est pas remis en cause, on constate une évolution des pratiques :

  • Développement du mécénat de compétences
  • Sont privilégiés des secteurs tels que la solidarité ou la recherche au détriment de la culture et du sport

[question de vocabulaire : peut-on assimiler le mécénat au partenariat évoqué plus haut ?]

cercle_bleu Après avoir interrogé les citoyens et les entreprises dans le cadre de l’observatoire des partenariat, Le troisième volet de l’étude ARPEA est en cours, et les associations peuvent répondre jusqu’au 24 avril à un questionnaire en ligne sur le site de la CPCA

cercle_bleu Une des questions à suivre sera l’impact des fonds de dotation :

  • Seront-ils considérés comme un pur outil de défiscalisation ?
  • Faciliteront-ils la mise en oeuvre de partenariats tels qu’ils ont été évoqués ?